L'exposition à la lumière du matin favoriserait le contrôle du poids, selon une étude publiée dans la revue PLOS One.

Kathryn Reid et ses collègues de l'Université Northwestern ont mené cette étude avec 54 personnes âgées en moyenne de 30 ans. Elles ont porté, pendant 7 jours, un appareil au poignet qui mesurait leur exposition à la lumière et leur sommeil. L'apport calorique était mesuré sur la base de journaux alimentaires.

Les personnes qui avaient la plus grande exposition quotidienne à la lumière du matin, même modérément intense, étaient plus minces que celles dont l'exposition se produisait plus tard dans la journée.

Plus l'exposition à la lumière se produisait tôt pendant la journée, plus l'indice de masse corporelle (IMC) était faible. Ce lien était présent même en tenant compte d'autres facteurs tels que le niveau d'activité physique, l'apport calorique, le moment du sommeil et l'âge.

En moyenne, pour chaque retard d'une heure (après 8 heures a.m.) avant qu'une personne soit exposée à une lumière d'une intensité de 500 lux, son IMC augmentait de 1,28 unité, ce qui correspond à environ 2,25 à 5,50 Kg (5 à 10 lbs.). 20% de la variance de l'IMC semblait attribuable à l'exposition à la lumière du matin.

Les mécanismes exacts du lien entre la lumière matinale et le poids demeurent inconnus. "La lumière est le plus puissant agent pour synchroniser l'horloge interne du corps qui régule les rythmes circadiens, lesquels régulent notamment l'équilibre de l'énergie, souligne Phyllis C. Zee, coauteur.

Une exposition d'une durée de 20 à 30 minutes à la lumière du matin est suffisante, indiquent les chercheurs, pour influer sur l'IMC.

Alors qu'un sommeil suffisant est de plus en plus reconnu comme un moyen de favoriser la perte de poids, l'exposition à la lumière du matin pourrait aussi être un moyen, souligne Reid. Il a beaucoup été dit que trop de lumière la nuit est mauvais, ajoute-t-il, mais ne pas obtenir suffisamment de lumière au moment opportun pendant la journée l'est aussi.

Psychomédia avec sources: PLOS One, LiveScience.
Tous droits réservés