Un gène peut contrôler à quel point l'organisme brûle les graisses ou les accumule, ont montré des chercheurs de l'Université du Texas.

L'équipe de chercheurs a manipulé le gène de l'adipose chez des mouches à fruits, des vers de terre et des souris afin de modifier leur quantité de tissu adipeux (les graisses accumulées).

"Des vers de terre aux mammifères (incluant les humains), ce gène contrôle la formation des graisses", explique Dr Jonathan Graff, principal auteur de la recherche publiée dans le journal Cell Metabolism. Le gène agit dans les cellules graisseuses et non pas en changeant l'appétit.

Les chercheurs ont utilisé plusieurs méthodes pour activer et désactiver le gène à différents moments de la vie des animaux et dans diverses parties de leur corps.

Leurs travaux suggèrent que le gène agit comme un contrôle de haut niveau pour indiquer à l'organisme d'accumuler ou brûler les graisses.

Les souris dont l'activité du gène a été augmentée mangeaient autant ou plus que les souris normales. Mais elles demeuraient plus minces, avaient des cellules graisseuses résistantes au diabète et avaient un meilleur contrôle de l'insuline et du niveau de sucre dans le sang.

Les chercheurs ont aussi montré qu'ils pouvaient augmenter et diminuer l'activité du gène et non pas seulement le mettre à "off" ou "on".

Ces résultats suggèrent une direction entièrement nouvelle pour le développement de traitements médicaux de l'obésité et du diabète, considère Dr. Graff. Un médicament intervenant sur le niveau d'activité de ce gène pourrait être disponible dans la prochaine décade, croit-il.

La prochaine étape de recherche est d'explorer les mécanismes par lesquels le gène exerce son contrôle.

Source: BBC News

Pour vous exprimer sur ce sujet, visitez notre FORUM Perdre du poids.