Chez les procrastinateurs, le désir de se sentir bien dans le moment présent l'emporte trop souvent sur les avantages à plus long terme de réaliser les tâches désagréables, selon le chercheur en psychologie Tim Pychyl. (La procrastination est un échec de contrôle de soi dû à une régulation de l'humeur à court terme)

Pour surmonter la procrastination, il faut ainsi accepter de se contraindre à passer un moment moins agréable. Quelques stratégies peuvent faciliter cet effort.

Se mettre à la tâche dès que possible permet d'aborder celle-ci avec moins de pression et de la morceler en petites parties.

Le plus difficile est de commencer. Pour ce, il peut être efficace de se donner des objectifs très minimes qui peuvent être réalisés en quelques minutes et même en quelques secondes, tels que se rappeler l'avancement des travaux, décider de la première chose à faire, ouvrir l'ordinateur, faire une petite liste d'étapes, retrouver les documents, ouvrir un fichier, chercher une information spécifique…

Souvent, la réalisation de quelques-unes de telles étapes crée un momentum qui permet de persister plus longtemps et d'avancer significativement.

Si une difficulté est rencontrée au cours de la tâche, le psychologue Marty Nemko conseille la tactique de ne persister qu'une minute. Persister trop longtemps peut contribuer à rendre la tâche plus désagréable et favoriser une procrastination future. Arrêter après une minute permet de prendre du recul pour décider de la suite : contourner le problème ou demander de l'aide ou encore envisager les étapes de résolution…

La capacité d'accepter les expériences négatives afin d'agir comme souhaité fait partie de ce qui a été appelé la flexibilité psychologique.

Pour plus d'informations sur la tendance à la procrastination, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Marty Nemko (Psychology Today).
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