La consommation modérée de vin rouge améliore le cholestérol et augmente la fluidité membranaire des globules rouges chez des personnes qui ont été opérées pour un infarctus du myocarde, selon une étude française à être publiée dans la revue Molecular Nutrition and Food Research.

Alors que les effets de protection cardiovasculaire d’une consommation régulière, modérée de vin dans la prévention primaire est bien démontrée, cette étude explorait les effets du vin rouge sur les paramètres sanguins (lipides, capacité anti-oxydante, la fluidité et potentiel de membrane des globules rouges) dans une perspective de prévention secondaire.

L’étude d’une durée de 3 semaines, menée par le Pr Norbert Latruffe et ses collègues du Centre de Recherche de l'Inserm de l’Université de Bourgogne, a été menée dans un centre hospitalier avec 29 personnes ayant subi un infarctus du myocarde qui étaient en réadaptation cardiaque. Durant cette période, elles recevaient un régime alimentaire proche d’un régime méditerranéen. Pendant 2 semaines, la moitié recevait un verre de vin rouge à chaque repas (250ml/jour) et l'autre moitié buvait de l'eau.

Le vin rouge a amené une diminution du cholestérol LDL, dit mauvais cholestérol, de 18% comparativement à une diminution de 5% pour le groupe prenant de l'eau. Il amenait aussi une augmentation des antioxydants et une amélioration de la fluidité membranaire des globules rouges.

  • Une étude publiée en 2009 suggérait que la consommation modérée d'alcool était l'aspect du régime méditerranéen le plus fortement lié à la longévité.

  • Une étude publiée le mois dernier montrait l'efficacité de 4 types d'aliments pour réduire le cholestérol plus efficacement qu'un régime faible en gras saturés. Leur bénéfice semblait équivalent à celui apporté par les médicaments anticholestérol de la classe des statines.

Université de Bourgogne, Bien public
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