Une modeste réduction de la consommation de sel diminue la pression artérielle, confirment trois analyses des études scientifiques sur le sujet, publiées dans le British Medical Journal. L'une d'elle confirme aussi un risque réduit d'accident vasculaire cérébral et de décès par maladie coronarienne.

En France, la consommation de sel est d'environ 10 grammes par jour pour les hommes et de 8 g/j pour les femmes, selon l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses).

L'objectif du Plan national nutrition santé est de 8 g/j (hommes) et 6,5 g/j (femmes). De son côté l'Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande une consommation maximale de 5 g/j.

Mais bannir la salière de la table ne réduirait la consommation quotidienne que d'environ un gramme, rapporte Le Figaro. L'essentiel des apports vient des aliments commerciaux préparés. Les chartes d'engagement volontaire, lancées en France en 2007, n'ont pas amené les industriels à réduire suffisamment le sel, déplorait un rapport de l'Anses en octobre dernier.

Trois études publiées dans la revue Nature le mois dernier suggéraient que le sel pourrait aussi contribuer au développement des maladies auto-immunes, incluant la sclérose en plaques, le psoriasis et l'arthrite rhumatoïde.

Psychomédia avec sources : Medscape, Le Figaro
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