Dans un article publié sur The Conversation France, Jérôme Santolini, chercheur en biochimie à l'Université Paris-Saclay, alerte sur les assiettes et ustensiles de plastique dans les cantines scolaires qui représentent « un danger inacceptable pour la santé de nos enfants ».

Il y a un peu plus d’un an, le chercheur a appris que les repas pris par ses enfants à la cantine étaient cuits, réchauffés et servis dans des contenants en plastique.

« Sacs de cuisson en plastique, barquettes en plastique jetable et vaisselle plastique sont devenus la règle » dans les cantines.

Face à cette situation, un collectif de parents d’élèves, « Cantine sans plastique », a été constitué pour alerter et recueillir des informations.

L'association a publié un livre paru le 6 septembre, « Pas de plastique dans nos assiettes ! » avec pour sous-titre « Des perturbateurs endocriniens à la cantine » (Éditions du détour, 6 septembre). « Nos enfants sont exposés cinq fois par semaine pendant des années à des substances potentiellement toxiques », peut-on lire dans la présentation de l'éditeur. « À quoi bon manger bio si, à l’âge où ils sont les plus vulnérables, on cuit et ils consomment leurs aliments dans du plastique ? ».

« Les informations réunies par notre collectif, écrit Jérôme Santolini, et consultables dans cet ouvrage, ont de quoi faire peur » :

« À Bordeaux, par exemple, les assiettes en plastique utilisées jusqu’à présent dans les cantines se sont avérées contenir du bisphénol A (BPA), un perturbateur endocrinien interdit ; les poches en plastique fondent pendant la cuisson : près de 1 gramme de plastique par poche se retrouve ainsi dans la nourriture au bout de 2 heures de cuisson (sachant que les poches sont utilisées pour la cuisson plusieurs jours durant). Si l’on ne connaît pas tous les contaminants qui finissent dans les assiettes, on sait cependant qu’on y trouvait du DBP, ce phtalate interdit dans les jouets pour enfants. »

Pour plus d'informations sur les perturbateurs endocriniens, voyez les liens plus bas.

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