Dans « Tout est permis - Positiver son alimentation, se motiver et passer à l'action ! », Hubert Cormier, nutritionniste et docteur en nutrition, propose une approche déculpabilisante de l'alimentation.

Il fournit trucs et conseils pour rendre l'alimentation plus saine tout en évitant les sentiments de privation et de frustration et en misant au contraire sur la satisfaction.

Mais peut-on vraiment tout se permettre ?

« Il y a des aliments qui ont une valeur nutritionnelle élevée, d’autres qui ont une valeur nutritionnelle faible. Ça va nous dicter la fréquence de consommation de ces aliments », a-t-il expliqué à la journaliste Marie-France Bornais (Le Journal de Québec) qui résume : « Les aliments à valeur nutritionnelle élevée seront intégrés dans l’alimentation quotidienne, d’autres aliments seront réservés à la consommation occasionnelle, qu’on mangera une ou deux fois par semaine, et d’autres seront des aliments d’exception, qu’on ne mangera qu’une ou deux fois par mois. »

« Les aliments quotidiens sont ceux qui sont prônés dans le Guide alimentaire, comme la moitié de l’assiette en fruits et légumes, les aliments riches en grains entiers, de bonnes sources de protéines, majoritairement végétales.

Les aliments occasionnels représentent un dessert, comme un yogourt glacé, un pouding à la vanille ou un muffin. Les barres de chocolat et les croustilles, le maïs soufflé au cinéma font partie des aliments d’exception. »

Peut-on prendre des desserts ? Pourquoi pas, a-t-il répondu en entrevue à l'émission Québec Matin. « Peut-être le savourer, avoir une plus petite portion (…). On se dira : “C’est parfait je suis satisfait. Quand mon corps me le demandera encore, j’en reprendrais une autre pointe.” Il faut être à l’écoute des signaux. »

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Psychomédia avec sources : Éditions La semaine, Le Journal de Québec, TVA Nouvelle.
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