Le livre « Ménager la chèvre et manger le chou - Découvrez comment l'alimentation végétale peut transformer votre santé » (Éditions La Semaine, mars 2018), des nutritionnistes Hélène Baribeau et Marjolaine Mercier, porte sur l'« alimentation végétale peu transformée » (« Whole foods plant-based diet »).

« S'appuyant sur les plus récentes études scientifiques sur le sujet, les auteures proposent des pistes pour augmenter sa consommation de végétaux et offrent de savoureuses recettes. »

Qu'est-ce qu'une alimentation végétale peu transformée ?

« C’est une alimentation à base de légumes, fruits, soya, légumineuses, noix, grains entiers, graines, et en plus petites quantités d’épices, herbes, algues, café, thé et cacao », a précisé Marjolaine Mercier à La Presse. « C’est proche d’une alimentation végétalienne ou végane, à la différence que nous nous attardons au niveau de transformation des aliments. Certains produits végétaliens, comme des substituts de viande, contiennent 30 ou 40 ingrédients. “Ils ont du gras, du sucre, du sel ajoutés en excès”, regrette la nutritionniste. Pareil pour les chips ou les biscuits Oreo : c’est végé, mais pas santé, puisque trop transformé. »

Sur son site, d'Hélène Baribeau précise :

« Quand il est question de prévention de la maladie et de traitements nutritionnels, les aliments reconnus bénéfiques à inclure dans son alimentation sont presque toujours d’origine végétale.

On a qu’à penser aux légumineuses recommandées pour régulariser la glycémie et abaisser le taux de cholestérol ; les fruits, légumes, épices et le thé pour prévenir le cancer ; l’avoine, l’orge, le soya, les noix, pour prévenir les maladies cardio-vasculaires, etc. Ces aliments contiennent de nombreux nutriments et phytonutriments qui agissent en synergie pour nous protéger de nombreuses maladies. En outre, ils contiennent tous des fibres alimentaires qui nourrissent adéquatement notre précieux microbiote et nous assure une protection contre plusieurs problèmes de santé dont l’embonpoint et l’obésité.

Les aliments végétaux peu transformés ont pour la plupart une densité énergétique faible (beaucoup de volume, peu de calories), ce qui contribue à nous rassasier sans avoir à ingurgiter de l’énergie en excès. Une alimentation majoritairement végétale et peu transformée peut procurer jusqu’à 50 g de fibres alimentaires par jour, ce qui est le triple de ce qui est typiquement consommé par les Nord-Américains.

Aussi, les protéines et les gras des végétaux sont reconnus comme étant généralement plus bénéfiques à la santé générale que les protéines et les gras animaux. En effet, en termes de santé, les légumineuses et les noix n’ont rien d’égal aux viandes, volailles et poissons comme nous le fait penser le guide alimentaire canadien qui les classe dans la même catégorie. De même, la littérature scientifique n’appuie plus le lien entre la consommation de produits laitiers et la prévention des fractures. Dans cette optique il semble qu’il faille changer notre façon de voir notre alimentation en laissant une place moins grande dans notre assiette aux aliments du règne animal.

À l’heure actuelle, en Amérique du Nord, 25 % de notre apport calorique provient des aliments du règne animal (viandes, volailles, poissons, œuf, produits laitiers) et 63 % des aliments transformés. Un maigre 12 % seulement provient de végétaux peu transformés. L’objectif est de diminuer cette proportion en remplaçant les aliments du règne animal par des aliments peu transformés du règne végétal. »

« Végétaliser de plus en plus son alimentation doit se faire pas à pas en apprenant à connaître et à cuisiner les alternatives aux aliments du règne animal. »

Pour plus d'informations sur l'alimentation végétarienne et d'autres suggestions de livres sur la nutrition, voyez les liens plus bas.

Voyez également :

Psychomédia avec sources : Hélène Baribeau, Éditions La Semaine, La Presse.
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