Deux géants pharmaceutiques, Merck et Pfizer, mènent des essais de médicaments antiviraux oraux qui pourraient être administrés aux personnes atteintes de formes légères de la COVID-19 afin de prévenir les formes graves de la maladie.

Antiviral molnupiravir de Merck

Le 6 mars 2021, Merck a annoncé des résultats positifs pour son antiviral molnupiravir développé avec la société américaine Ridgeback Biotherapeutics.

Dans un essai de phase 2a (trois phases précèdent une éventuelle commercialisation) mené avec 202 patients non hospitalisés, atteints de la COVID-19 avec symptômes, le traitement diminuait la charge virale.

Antiviral ritonavir de Pfizer

Le 23 mars, Pfizer a annoncé le lancement d'un essai clinique de phase I mené avec 60 personnes en bonne santé, âgées de 18 à 60 ans, déjà été recrutés à l'Unité de recherche clinique de New Haven aux États-Unis et à l'Unité de recherche clinique de Bruxelles, en Belgique. L'essai vise à évaluer la tolérance et la sécurité du médicament.

PF-07321332 est un inhibiteur de protéase. Les protéases sont des enzymes. Le médicament cible spécifiquement des protéases du virus essentiels à sa réplication et à l'infection de l'hôte.

PF-07321332 pourrait être prescrit dès les premiers signes d'infection, a expliqué dans un communiqué Mikael Dolsten, directeur de recherche chez Pfizer.

Si les résultats des essais cliniques sont concluants, le médicament pourrait être commercialisé vers la fin 2021.

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Psychomédia avec sources : Pfizer, Radio-Canada, Bloomberg, L'Express.
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