Mise à jour : 18 janvier 2022 - Les vaccins pour prévenir la COVID-19 sont de quatre types, rapporte l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

A la fin de novembre 2020, on comptait 237 projets de vaccins contre la maladie à travers le monde, selon le recensement du Milken Institute, un groupe de réflexion américain, a rapporté Le Monde.

Les vaccins visent à apprendre au système immunitaire à reconnaître et à fabriquer ses défenses, les anticorps (produits par les lymphocytes B), spécifiquement contre le virus Sars-CoV-2. Il existe aussi, en parallèle, un autre type de défense immunitaire, celui des lymphocytes T, qui peut être activé par les vaccins.

Un vaccin consiste à présenter au système immunitaire, une « carte d’identité » du virus. Pour ce, il existe plusieurs méthodes. Certaines sont anciennes et bien connues, d’autres sont plus novatrices. Toutes possèdent des inconvénients et des avantages en matière de coût, de sécurité ou de difficulté de mise en œuvre.

Les 4 types de vaccins:

  • Les vaccins à virus

    Les vaccins contenant les virus responsables de la maladie sont le type de vaccin le plus ancien.

    • vaccins à virus atténué (4 vaccins)
    • vaccins à virus inactivé (18 vaccins)

    Le vaccin VLA2001 du groupe français Valneva est un vaccin à virus inactivé, adjuvanté.

  • Les vaccins à vecteur viral

    Ces vaccins utilisent d’autres virus, inoffensifs pour l’humain, pour « livrer » la carte d’identité du coronavirus. Contre la COVID-19, les adénovirus sont particulièrement utilisés.

    • vaccins à vecteur viral répliquant (20 vaccins)
    • vaccins à vecteur viral non répliquant (28 vaccins)

    Le vaccin Vaxzevria d'AstraZeneca et le vaccin Covid-19 Janssen de Janssen (Johnson & Johnson) sont des vaccins à adénovirus. Le vaccin Spoutnik V russe est aussi à vecteur viral.

  • Les vaccins à protéines

    Les vaccins à protéines, dits sous-unitaires, représentent une technologie plus récente qui consiste à injecter des protéines du coronavirus, lesquelles seront reconnues par le système immunitaire.

    • vaccins à sous-unité protéique (77 vaccins)
    • vaccins à particules pseudovirales (20 vaccins)

    Le vaccin Nuvaxovid du laboratoire américain Novavax est un vaccin à « protéines recombinantes ». Un vaccin de Sanofi-Pasteur/GSK en développement utilise aussi cette technologie.

  • Les vaccins à matériel génétique (ARN ou ADN)

    Il s'agit de la technique la plus novatrice. « Ces vaccins ne contiennent aucun virus “reconnaissable”, seulement son matériel génétique, lequel migre alors dans les cellules humaines afin de leur faire synthétiser la “carte d’identité” du virus. »

    • vaccins à ADN (20 vaccins)
    • vaccins à ARN (29 vaccins)

    Le vaccin tozinaméran (Comirnaty) de Pfizer-BioNtech et le vaccin élasoméran (Spikevax) de Moderna sont des vaccins à ARNm.

    « Dans ces deux vaccins, les brins d'ARNm codent pour une protéine de surface du virus dite protéine Spike. Les brins d'ARNm sont contenus dans des nanoparticules lipidiques, différentes selon le vaccin, qui elles-mêmes contiennent du polyéthylène glycol (PEG) 2000. Ces deux vaccins sont sans adjuvant ni conservateur », résume la revue Prescrire.

    Le vaccin CVnCoV du laboratoire allemand Curevac, qui devrait être disponible au cours de 2021, est également basé sur la technologie de l'ARN. Sanofi développement également un vaccin à ARN.

Sur Le Monde : Comment fonctionnent les futurs vaccins contre le Covid-19.

Pour plus d'informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Le Monde, OMS, Prescrire.
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