Réduire de moitié la consommation moyenne de sel des Canadiens préviendrait un million de cas d'hypertension et permettrait à ceux qui en souffre de mieux contrôler leur pression sanguine, d'après une étude publiée dans le "Journal canadien de cardiologie".

La réduction des cas d'hypertension permettrait au système de soins de santé canadien de sauver 430 millions $ par année en coûts directs selon les auteurs de l'étude.

Les économies réalisées seraient beaucoup plus importantes si on considère la réduction du nombre d'accidents vasculaires cérébraux et de crises cardiaques qui devrait s'ensuivre.

On estime qu'un adulte sur quatre souffre de haute pression sanguine et que neuf Canadiens sur dix qui atteindront l'âge de 80 ans développeront ce problème.

Les maladies cardio-vasculaires sont la principale cause de décès dans les pays occidentaux.

Selon Dr. Norm Campbell, un des auteurs de la recherche, les Canadiens consomment, sans le savoir, beaucoup plus de sel que le seuil sécuritaire recommandé.

Les Canadiens consomment en moyenne 3.100 milligrammes de sel par jour, ce qui dépasse de 35% le seuil tolérable (2.300 milligrammes par jour, soit environ 1 cuillerée à thé) et de plus de la moitié le seuil adéquat pour la santé.

La plus grande partie du sel que nous consommons provient des aliments préparés et des aliments pris au restaurant.

Certains aliments préparés en contiennent beaucoup. Même des aliments comme le pain et les jus de légumes contiennent souvent une partie assez importante de la dose quotidienne recommandée. Il est important de vérifier sur les étiquettes les quantités de sodium (sel) en se rappelant que les quantités inscrites concernent une seule portion.

Psychomédia avec source: Réseau canadien contre les accidents cérébrovasculaires.