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Anciens messages (page 7)

Attention aux mots...

#10 Posté le par DCF__6320

Bonjour Max,

Comment fais-tu pour être partout à la fois ?

Je ne passe pas sur ce forum autant de temps que je le voudrais mais je n’écris pas toujours dans des conditions idéales.

Tu vois on aligne les mots, on raconte oralement à nos très proches, par écrit ici, mais au bout du compte les mots ont peu de pouvoir ; sinon celui de nous soulager… peut-être… C’est comme ces raisonnements à n’en plus finir : il m’a dit ça, il a fait ça, ça doit vouloir dire… Tellement humain !

Il m’arrive de m’arrêter, de regarder juste les faits et de me dire que les mots sont faciles, si faciles ! C’est vrai que je les adore, c’est vrai que j’ai toujours écrit et que j’écrirai encore longtemps. Mais attention au piège ! Il est si facile de les manipuler ! Or le but est d’avancer pas de créer ou d’entretenir un rêve n’est-ce pas ? J’ai l’impression d’avoir longtemps (dans ma vie) raconté mes histoires de façon à ce qu’en face de moi l’impression soit favorable ; pour me faire renvoyer une image correspondant à mes espérances

Bref, maintenant, dans ce silence, je suis comme plus dépouillée, je prends du recul, et j’essaie de récupérer un regard neuf sur ma propre histoire. C’est vrai que ce forum et le regard de ceux qui sont à l’extérieur aide.

Pour te répondre, bien sûr, la conjointe de l’homme que j’aime n’est pas seule responsable de ce qu’elle vit. Et si je refuse de lui enlever toute responsabilité je ne lui mets pas tout sur le dos non plus. Quoi ? Le destin ? Je ne sais pas.

C’est vrai que ce qu’il fait n’est pas assez. Mais s’il avait clairement décidé de la confronter il agirait autrement. En réalité il cède parfois à ce qu’il a au fond de lui mais à d’autres moments il tente de façon évidente de la protéger.

Il n’a pas tant choisi la facilité Max. En fait il n’a rien choisi du tout. Il subit… Il subissait je veux dire… et espérait. Il m’a dit un jour que s’il avait du mal à bouger, en revanche, il avait une patience qui touchait à l’obstination et tenait le temps qu’il fallait à la résolution de ce qui lui tenait à cœur.

En dehors de mes moments de souffrance intense ou de colère (qui souvent marchent ensemble) je ne le juge ni ne le condamne pour ça. Je saisis seulement à quel point nous sommes différents parfois les uns des autres dans notre fonctionnement. Moi je ne supporterais pas de jouer ce jeu, d’endurer un quotidien qui me pèse quand mon rêve me tend les bras ailleurs mais je manque aussi de patience de façon générale. Le fréquenter m’a beaucoup appris : la douceur, la patience, la tolérance, l’écoute… Il a toutes ces qualités beaucoup plus fort que moi.

Et j’en ai d’autres qui lui manquent un peu, peut-être de courage, un certain esprit de décision, l’optimisme, l’enthousiasme

Les conseils que tu sembles donner dans ton message ne s’appliquent-ils pas tout autant à toi ? Depuis combien de temps n’as-tu plus de nouvelles de celui que tu aimes ?

Amicalement,

Livie

40 jours

#9 Posté le par DCF__6320

Bonjour Domino,

Tu n’arrives pas tard : cette histoire est plus que jamais mon actualité et je te remercie pour ton point de vue. Un regard détaché, extérieur est un point de repère très fiable. Parce que comme tu l’écris si bien, trouver l’exact équilibre entre raisonnement et émotions est difficile ; particulièrement quand on est « dans l’action ». Et effectivement, je ne veux sacrifier ni l’un ni les autres.

Tu me parles aussi de courage ? Je suis impressionnée par le nombre de personnes qui m’ont parlé de mon courage. J’avais beau répéter que prendre une telle décision et m’y tenir me demandait du courage, je ne devais pas en être persuadée. J’ai comme… ramassé mes muscles pour affronter et voilà ! Est-ce du courage ? De la force ?

De la détermination je dirais.

Les mots que tu emploies pour parler d’indépendance et de respect, en revanche, me collent à la peau. J’avançais dans cette relation tellement particulière avec certaines hantises :

s’il finissait par trouver le courage lui-même de tout arrêter entre nous la situation serait 10 fois pire à assumer pour moi ;

si je ne trouvais jamais la force de m’éloigner et que rien ne change, finirais-je par devenir une de ces femmes qui restent toute leur vie l’autre, la maîtresse à long terme, celle qu’on cache, qu’on devine parfois mais qu’on cantonne à la seconde place en tout temps…?

Quoi qu’il en soit il fallait déjà faire le mouvement puis tenir. Après 40 jours (environ) je prends davantage confiance en moi et, tu as raison, je me suis retrouvée moi-même.

Il m’arrive de fermer les yeux, n’importe où, n’importe quand, et de supplier toutes les puissances du monde : qu’on me donne la force de passer à travers !

Il m’arrive de traverser les jours comme une somnambule, aveugle et indifférente à tout, voyant tous les paysages, toutes les fleurs, tous les sourires dans une même teinte de gris.

Mais j’ai le contrôle de ma vie, j’avance, et je sais bien que pour en sortir, d’une façon ou d’une autre, il faut ajouter des pas aux pas, le plus vite possible, la tête haute, sans trop regarder en arrière.

Je sais qu’il faut que je me tienne loin. Parce que lui laisser croire que je suis insouciante et gaie s’il se retrouve en face de moi je ne suis pas sûre que je saurais. Et je ne suis pas sûre non plus que ce serait tout à fait indiqué.

Il m’a écrit hier soir – par Internet – un petit mot qui disait qu’il pensait à moi constamment, qu’il était comme un lion en cage, que mon silence et mon absence le rendaient fou

Merci Domino,

Amicalement,

Livie

Sur la bonne voie

#8 Posté le par DCF__3101

Bonjour Livie,

J'arrive un peu tard sur ton message initial, mais j'ai lu tout le dialogue avec Jack et Max (dont les commentaires sont tout à fait intéressants) et je souhaitais juste ajouter mon petit commentaire en revenant à ton message de départ (c'est toujours intéressant de revenir au message initial après avoir suivi toute l'évolution, histoire de recentrer l'objectif):

Je crois que tu es sur la bonne voie et que tu as très bien analysé la situation. Bien évidemment, trouver la juste balance entre le raisonnement et les émotions n'est pas aisé. Les DEUX méritent d'être pris en compte.

Tu as constaté comme vous avez souffert tous les deux et tu veux en sortir. C'est donc que cette situation ne te "convient" plus. C'est bien TOI qui veut changer pour TOI. J'approuve et trouve ta décision courageuse et nécessaire.

Tu dis "Il est possible que je perde tout". Même si votre relation devait se terminer, tu n'auras pas tout perdu loin de là. Tu auras gagné en respect de toi-même et en indépendance. Tu sera aussi disponible pour vivre ta vie et ne plus souffrir de cette situation d'attente. Tu verras d'ailleurs tout le temps de libre que tu auras pour penser à d'autres choses!

Tu expérimentes déjà cette indépendance en te retenant de retourner vers lui au galop! N'est-ce pas une sensation agréable de se dire qu'on arrive à préserver un peu de contrôle sur son existence ?

Tu n'en est pas encore là et je te souhaite d'arriver à tes fins. Dis-toi malgré tout que si tu le perds tu ne te perdras pas en même temps (je ne dis pas que ce sera facile pour autant).

Quoi qu'il en soit, c'est certain qu'il faut se faire désirer. Pas facile, mais s'occuper par des activités physiques ou intenses est un bon truc pour débrancher et être moins disponible.
De son coté, ce qui le fera probablement réfléchir le plus est la perspective que tu puisse réelement t'éloigner de lui... et l'oublier. L'horreur, non ?
J'ai l'impression que tant qu'il sent que tu luttes pour rester à distance, il ne se sentira assez obligé de décider.

Je t'encourage à garder le cap!

Domino

Livie, Livie, Livie

#7 Posté le par DCF__3542
Bonjour toi !

C'est vrai nos histoires sont différentes et pourtant nous passons par les mêmes étapes.

Moi aussi je pense qu'il faut vivre au jour le jour. C'est pas facile mais c'est déjà ça.

Sur le forum "relations de couple" j'ai mis les dernières news me concernant.

Je ne peux pas me montrer désirable à ses yeux pour l'instant car il ne veut pas me voir, ni entendre parler de moi. je crois qu'il sait qu'il n'arrivera jamais à se détacher de moi si je reste dans les parages (en effet au début il a cassé, après il a voulu une pause, et à la fin c'était presque comme si rien ne s'était passé).

J'ai pas le choix, il faut que je m'éloigne pour lui laisser reprendre son soufle et pour lui manquer. C'est un risque qu'il arrive à se sevrer de moi. Mais il faut que je cours le risque, et en plus, s'il arrive à se sevrer de moi ce n'est peut-être pas si attroce que ça, car on pourrait arriver à rebatire une relation plus seine.

J'aimerais aussi que mon chéri puisse voir ce salon et découvrir ce qu'il ne veut pas voir depuis déjà quelques mois, que j'ai changé.

Il faut être désirable, car il faut qu'ils nous reviennent en en ayant réellement envie.

C'est vrai que je ne connais que les grandes lignes de ton histoire, mais cette femme n'est pas la seule résponsable.

Etre sentimental, ne pas vouloir faire du mal à quelqu'un je comprends qu'on puisse être comme ça, mais ton amour t'en as fait pour ne pas lui en faire !!! C'est paradoxal !

Ok toi s'il te fait du mal, tu l'as toujours lui, alors que elle s'il lui fait du mal, elle perd tout. Mais je pense qu'il faut savoir prendre son courage à deux mains dans la vie.

S'il ne lui parle pas ouvertement comment peut-elle comprendre. Lui lancer des sous-entendus et des signes ça ne suffit pas. Il faut tout poser à plat.

C'est un peu facile ce qu'il a choisi ton chéri, chutttttt vivons caché pour ne pas la faire soufrir, toi t'es au courant mais c'est pas pareil.

Je ne me permettrais pas de juger ton ami, mais il a choisi quelque part la solution de facilité.

Soit zène, reste calme, occupe-toi de toi, et essaye de le faire revenir vers toi et prendre la bonne décision par tes moyens de persuasion.

C'est pas facile de vivre au jour le jour quand on a fait des projets qui semblaient alors géant.

Ne pas regarder en arrière, ne pas regarder en avant, subir les montagnes russes, et ne pas chercher à savoir ce qu'il fait de sa vie actuelle est un défit qui semble parfois insurmontable !!!!!!!!!!!

Courage, ma douce,

Amicalement,

Max

Très chère Max !

#6 Posté le par DCF__6320

Décidément, toi, tu as les mots qui font du bien !

Oui, je suis du même avis que toi. Et d'habitude il me semble que je tiens plutôt bien le coup. Mais tu sais, tout au fond de moi, il y a tout de même cette peur qu'au bout du compte on finisse par passer complètement par dessus notre histoire tellement exceptionnelle.

Pourtant je suis sûre que je ne veux pas de cette histoire si c'est moi qui suis à ses pieds uniquement.

Jusqu'ici ça n'a jamais été le cas.

L'autre ? Ça c'est vraiment l'enfer. Je n'y comprends rien. Je ne comprends pas comment elle n'a pas compris tous les signes lancés par lui ou même par moi, indirectement.

Mais c'est une leçon : l'amour ce n'est qu'à double sens. On ne peut pas, de trop d'amour, remplacer celui de l'autre qui n'est pas ou plus dedans.

Mais elle est "coriace". Cet homme elle l'a voulu, elle a bataillé pour l'avoir et il s'est au fond laissé gagner. Elle l'adore, elle dit qu'elle veut finir sa vie avec lui, elle lui a demandé de l'épouser...

Voilà tout ce qui résume et explique la paralysie d'un homme tellement sensible et émotif : comment se résigner à briser sa vie ?

Tu sais Max, avoir une autre femme face à soi, même si je me fais dire qu'elle ne m'arrive pas à la cheville, c'est épuisant. C'est deviner les comparaisons et toujours batailler pour avoir le dessus (jusqu'à aller me glorifier à ses yeux d'une promotion dans le travail qui me plaçait tout à coup au-dessus d'elle au niveau salarial; enfantillages qui l'ont bien fait rire d'ailleurs).
Et puis la jalousie intense, non pas parce qu'il lui accorde la préférence (ce n'est pas le cas) mais parce qu'elle est l'officielle et qu'elle est persuadée que tout lui revient de droit.

Parfois je la déteste avec une violence inouïe. Et quand je reprends confiance en moi et en l'avenir je trouve terrible ce qui l'attend et je me sens la dernière des dernières.

Un fantasme pourtant ? Qu'elle débarque sur ce forum et lise mes messages. Je crois qu'il y a suffisamment d'indices pour qu'elle finisse par être obligée de comprendre. Je lui dirais "Ca fait deux ans que lui et moi souffrons pour toi, parce que tu refuses de faire face et d'affronter la réalité..."

N'importe quoi hein ?

Bon ! En attendant je suis bel et bien seule.
Lui dire "maintenant on va s'éloigner parce que je ne vois plus que cette option-là"... c'était encore facile. Aujourd'hui il faut que j'assume et toutes les nuits je m'endors avec lui (oui, si je ferme bien les yeux il est là).

Il paraît qu'on dit aux gens qui veulent perdre du poids de prendre les jours un à la fois. Pour nous je crois que c'est aussi une très bonne méthode.

À vrai dire, Max, quand je lis tes mots, je ne peux m'empêcher de me dire qu'à ta place c'est aussi ce que je ferais : me faire désirer.

Facile à dire hein ?

Mais on en est capable, ça j'en suis sûre. Peut-être pas avoir l'air de trop s'en foutre mais montrer qu'on n'a pas besoin d'eux pour être entières...

Oh un truc pour l'amener sur le site... C'est trop injuste après tout qu'un problème qui devrait être le sien soit le mien et celui de l'homme que j'aime !

Ça c'set la petite dose de folie qui me fait du bien quand je tombe : me faire croire que quoi qu'il en soit je peux encore tout...

Merci pour ta chaude présence Max.

Amicalement,

Livie

Ta ta ta !!!!

#5 Posté le par DCF__3542
Bonjour Jack et Livie,

je me permets de faire une intrusion dans votre discution car j'ai vue ma douce Livie au bout du rouleau, et ça m'a pas plus !!!!!

Alors ma belle, je me permets de te dire quelques trucs.

T'as raison ça va pas être facile, et je pense que tu en aura encore d'autres des creux. c'est normal, le contraire, je veux dire ne pas en avoir serait inquiétant pour ton chéri. je te comprends car moi aussi je passe par ces maudits creux (tu es déjà au courant). Mais saches que s'il y a des creux, il y a des hauts !!!! et ceux là sont magiques.

Tu n'as pas totalement été assez forte, et alors qu'est ce que ça fait. Tu es humaine, non, ça arrive de craquer. C'est sûr que c'est pas trop top devant lui (ou plus exactement au phone avec lui), m'enfin, au moins ça lui montre que toi aussi tu sais être faible. C'est bien qu'il t'ai remonté le moral.

Maintenant je te dirais de t'occuper de toi. Il faut que tu remonte la pente, que tu t'entretienne d'une manière ou d'une autre. Toi ça te fera du bien, ça te permettra de ne pas trop penser, et lui ça lui fera un effet boeuf.

Imagine, tu es au top physiquement, tu fais comme-ci tu étais au top psychologiquement (si tu n'y arrive pas encore)et lui il te voit comme ça, mais l'autre il n'en aura plus rien à faire !!!

Rester loin ce n'est pas tout, il faut lui donner envie de venir vers toi, une envie telle qu'il ne voudra plus rien d'autre !!!

Essaye de positiver ma belle sinon tu n'y arrivera jamais. Imagine que tu baisse les bras, tout ce à côté de quoi tu risque de passer, c'est trop important !!!!!!!!

Allé, courage ma belle

Max

Ton histoire

#4 Posté le par DCF__6320

Oui, ça demande de la force.

Mais au bout du compte, tout ce qu'on fait est toujours bel et bien un choix.

Quand j'ai connu mon amant (ex-amant...) il m'a dit qu'il n'était pas prêt à quitter sa conjointe. Je n'ai pourtant pas reculé parce que je sentais tout de même une ouverture, que je percevais qu'il n'était pas si bien avec elle. J'ai en fait accepté le défi.

Est-ce que ça n'en valait vraiment pas la peine avec celle que tu aimais ?

Dis le moi juste si tu préfères ne pas aller plus loin sur le sujet...

parler n'est-ce pas déjà trop ?

#3 Posté le par DCF__6320

Oui tu as raison. Mais je ne crois pas encore être au bout du chemin. J'essaie de garder un état d'esprit positif parce que je suis persuadée que ça joue beaucoup au bout du compte.

Non, je n'ai pas repris avec lui. Il est venu me parler vendredi, comme je te l'écrivais, et c'est tout.

Par contre hier (lundi férié) j'ai complètement déprimé, touché le fond. Il faut bien que ça arrive parfois et c'est plus susceptible de se produire bien sûr quand je suis seule avec moi-même.

Geste enfantin et dérisoire, j'ai appelé chez lui pour raccrocher aussitôt. J'ai quand même eu le temps d'entendre la voix paisible et joyeuse de sa conjointe ce qui m'a enfoncée encore plus.

Et puis une heure plus tard peut-être c'est lui qui m'a appelée. Et j'avoue que je n'ai pas su être aussi forte que vendredi matin. Je lui ai dit que ça n'allait pas, qu'il tombait au mauvais moment, que cette journée était pire que tout. Il m'a dit que c'était pareil pour lui, qu'il s'était "évadé" de chez lui parce qu'il en avait trop besoin (il m'appelait d'une cabine téléphonique).

Étrangement c'est comme si c'était lui qui m'avait remontée cette fois.

Il m'a dit qu'il ne se passait pas une heure de ses journées sans qu'il pense à moi mais qu'il croyait qu'en définitive ce qu'on faisait était correct et qu'on était sans doute sur la bonne voie. Il m'a avoué m'avoir guettée au métro à ma sortie du bureau, un jour de la semaine, et m'avoir suivie jusqu'au terminus juste pour me regarder, me voir.

Il disait aussi que je n'aurais même pas dû accepter son coup de fil. Et que par contre j'étais plus forte que lui parce qu'il ne saurait pas tenir si je ne le lui imposais pas. Je lui ai répondu que la différence entre lui et moi était dans la souffrance endurée. Il s'est récrié mais je lui ai expliqué que je ne parlais pas du présent, plutôt du passé. Il a eu une réponse qui m'a touchée directement au coeur lorsqu'il m'a dit que ces blessures-là il savait qu'il pourrait toutes les effacer s'il le voulait.

Je lui ai dit que je m'interrogeais depuis ces derniers jours : comment sa conjointe, qui l'aime tant, peut-elle vivre à côté de lui sans se rendre compte qu'il va si mal ? Il m'a dit que c'était simple, qu'elle ne voulait pas voir, qu'après tout elle avait lu tous mes textes et refusé de comprendre aussi alors que sa fille de 16 ans (à lui) lui avait elle-même demandé dernièrement "Papa c'est pour toi qu'elle écrit tous ces textes n'est-ce pas ?".

Voilà ! Je me suis sentie mieux en raccrochant mais je me demande aujourd'hui si je n'aurais pas dû lui répondre sèchement deux mots. Enfin... je ne peux que prévoir la prochaine approche...

Non, Jack, je n'ai pas repris avec lui et je tiens bon. Pour racheter ma faiblesse je lui ai dit avant de raccrocher que j'étais tout au moins sûre de ne pas replonger cette fois.

Par rapport à ton amant

#2 Posté le par DCF__8651

Peut-être que cette fois-ci sera la bonne. C'est déjà bien qu'il s'est remis en question. Il va lui falloir la force d'aller jusqu'au bout. Ca ne va pas être évident pour lui mais peut-être que maintenant il a compris qu'il fallait qu'il prenne une décision. Cependant, as-tu repris une véritable relaion avec lui ou vous vous en êtes restés à vous parler ? Parce qu'il ne faut pas oublier qu'il faut qu'il ressente une souffrance pour avoir la force d'aller jusqu'au bout.

Jack.

Je trouve plus de bébéfice à écouter les autres

#1 Posté le par DCF__8651
Ca m'apprend sur moi-même. Disons que j'ai laissé la femme que j'aimais parce qu'elle m'avait dit qu'elle ne voulait quitter son mari pour rien au monde mais il ne s'était rien passé entre nous. Elle m'a juste dit qu'elle m'amait, c'est elle qui est venu me faire des avances. et je lui ai dit que ce n'atait pas las peine de se revoir.