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L'insomnie serait le symptôme de ménopause le plus fréquent, le plus sévère et le plus persistant selon une étude publiée dans le Journal of Clinical Nursing. Les sueurs nocturnes viendraient en deuxième en terme de sévérité.

95% des participantes à cette étude rapportaient des difficultés de sommeil et ce symptôme était, en moyenne, évalué comme étant plus sévère que les autres symptômes vécus. Les participantes (au nombre de 110) étaient des femmes américaines d'une moyenne d'âge de 49 ans qui entraient dans la ménopause, c'est-à-dire dont les règles étaient en changement, survenant à des intervalles plus courts ou plus longs et étant plus légères ou plus abondantes.
Les fréquences et sévérités des différents symptômes qu'elles rapportaient sont décrits dans:
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Une seconde étude, dans laquelle 3000 femmes âgées de 42 à 52 ans étaient suivies pendant 7 ans, montre que les problèmes de sommeil augmentent à la ménopause.

Quelque 16% des femmes ayant déjà atteint la ménopause (1 an depuis les dernières règles) rapportaient une difficulté d'endormissement et 41% rapportaient des réveils fréquents pendant la nuit. La fréquence des réveils matinaux augmentait à mesure qu'approchait la ménopause et diminuait après qu'elle soit atteinte.

Les femmes qui rapportaient le plus de bouffées de chaleur étaient celles qui rapportaient plus de difficultés de sommeil.

Ces changements peuvent être attribués au moins en partie aux changements hormonaux. Une baisse de l'estradiol, la principale forme d'estrogène dans l'organisme, était associée à la difficulté à s'endormir et aux réveils fréquents alors qu'une augmentation de l'hormone folliculo-stimulante (FSH pour follicle stimulating hormone) était associée aux réveils fréquents.

Les femmes prenant l'hormonothérapie avaient moins de problèmes de sommeil mais les résultats étaient inconsistants à travers les groupes comparés. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour mieux vérifier l'effet de l'hormonothérapie sur le sommeil, dit Howard Kravitz, l'auteur de la recherche.

Psychomédia avec source:
Eurekalert, Science Daily