Vous reconnaissez-vous ?

Bonjour,

Voilà, j'ai 25 ans, et depuis plus de 6 mois rien ne va plus. En fait c'est moi qui ai réalisé que j'étais complètement en dehors de la réalité, à un tel point que j'ai toujours vécu au jour le jour, je ne retiens rien, je ne veux rien faire, je voudrais mourir parce que je suis trop paresseuse. Tout est trop compliqué, pour vivre il faut penser à trop de choses, il faut prendre soin de soi, se faire à manger, travailler, s'occuper de sa santé, alors que tout ce que j'ai envie de faire c'est de m'empiffrer à regarder des bêtises à la télé. Je n'arrive pas à me motiver. Vivre est trop compliqué. Je ne m'en étais pas rendue compte, je ne suis pas armée pour, je suis trop paresseuse. Je n'arrive pas à apprendre par expérience. J'ai renoncé à vivre depuis longtemps, à tel point que je me moque de tout en me disant que de toute façon je vais finir par me suicider, alors à quoi bon?
Je ne fais que des bêtises, je ne ressens rien pour les autres. Avez-vous déjà été dans une situation similaire? Si oui vous en êtes-vous sorti? En fait je sais au fond de moi que je suis incompatible avec la vie, donc j'y renonce, jusqu'à ce que je sois obligée de me suicider.

Il faudrait que j'apprenne à vivre, mais à 25 ans, alors que tout le monde vous croyait "normale" ce n'est pas possible. Ou alors comment faire? Comment avoir envie d'apprendre, moi qui ai toujours fonctionné comme un robot?

Merci si vous pouvez m'aider.

Sandrine.

P.s. : je vois un psychiâtre, je suis sous Prozac, mais ce que je dis au psy ou ce qu'il me dit, je ne m'en rappelle pas. et je sais que ce n'est pas une dépression, (ou alors je suis en dépression depuis ma naissance).

Didine, si tu en es arrivée là c'est parce qu'incosciemment tu le voulais. Comme tu as pu t'en rendre compte la vie n'est pas aussi rose qu'ellE peut y paraître. Cependant ça ne doit pas te servir de pretexte pour mettre fin à tes jours, en te suicidant tu crois que la vie après la mort te satisfaira davantage. Tu t'attends à vivre le bonheur dans toute sa splendeur mais tu te trompes lourdement, tu vivras l'enfer et cela durant toute l'éternité. Dans ma religion se tuer est le plus grand des pêchés qu'une personne puisse accomplir. Je ne te dis pas cela pour te faire peur ou encore por te dé moraliser davantage, bien au contraire j'essaie de te faire comprendre le chemin de la facilité n'est pas toujours le bon. C'est-à-dire qu'en voulant te donner la mort, tu laisse le mal être prendre le dessus sur toi et tu en présentes tout les symptomes,tu te replies sur toi-même, tu n'as plus goût à la vie, tu n'as plus envie de rien faire, tu te laisse dominer par la paraisse,...Il faut que tu reprennes confiance en toi, ne te laisse pas sombrer dans l'abîme des mauvais jours cela pourrait t'être mortelle, pas seulement à toi mais aux personnes qui t'apprécies, qui constitues ton entourage. Reprends confiance en toi! Courage!Je ne dis pas que tu dois penser en fonction des gens qui t'entourent mais plutôt que tu t'appuies sur leur soutient morale pour te faire surmonter cette mauvaise passe, en sortant davantage en compagnie de tes amis, en rendant visite à tes parents pour qu'il t'aident à garder espoir et pour qu' is essaient de te redonner goût à la vie. Même si je ne te connais pas, étant quelqu'un de très sensible, ça me ferais beaucoup de peine d'apprendre qu'il t'es arrivée quelque de tragique. Alors s'il te plait ne fais rien qui pourrait nuire à ta santé ou à ton bien être. Je te souhaite une bonne continuation et bonne chance, je te 'embrasse très fort!!!

mais je sais pas quoi te dire d'autre; je suis même pas bavard

Coucou,

Pour en revenir sur les relations hommes-femmes (mode d'emploi ???) je suis restée 5 ans et-demi avec un jeune homme, et j'essayais de tout faire pour lui plaire, mais à tel point que je n'étais pas moi, mais ce qu'il attendait de moi. Si je tombe sur quelqu'un qui est stable et qui attend de sa compagne des choses sensées, je le deviendrai... Mais bon... C'est un peu le schéma de ma maman, tout faire pour son homme (un homme marié en plus) et cela ne l'a pas rendue heureuse....
Bref, c'est compliqué....

Et de ton côté, quoi de neuf?

Didine.

P.s. : pour la raison de vivre, c'est vrai que à part vivre pour soi et par la suite faire des choses qui sont importantes à tes yeux... Avoir des enfants? Faire du bénévolat? S'occuper des autres? Construire une maison?

Je sais que je suis heureuse lorsque je peux rendre service aux autres, mais j'ai tendance à ne plus être moi et à agir en fonction des autres...

Bonjour Didine,

Tu surfs en ce moment sur une vague du bien être, alors ne pense pas au creux de la vague. De plus contrairement à d’autres tu as déjà dans la gorge ce goût amère des tasses bues dans le passé, ce qui fait de toi une personne plus forte que d’autre face à ces impondérables de la vie.

Il vaut mieux se laisser le choix afin de bien choisir celle (s) qui te conviendront.

Pas totalement positiviste du moins dans la quête d’une denrée rare, l’âme sœur. Il y a une phrase historique de Kennedy qui est : « ne vous demandez pas ce que peux faire pour vous votre Pays, mais plutôt ce que vous pouvez faire pour votre pays ». Donc demandes toi ce que peux attendre un homme d’une femme.

Il y a une autre phrase historique (peut être un peu déformée) un peu plus prête des étoiles : « C’est un petit pas pour l’homme, mais un pas de géant pour l’humanité ».

Tu as fait un petit pas ces derniers jours.

Au plaisir.

Le Glaude

Bonjour,

En effet, je suis de nouveau trè positive, mais j'ai peur... Il ne faut pas que je me voile la face comme je l'avais fait précédemment, et que j'en profite sans me soucier dced quoique ce soit. Car en agissant ainsi je suis tombée par deux fois en dépression gràve. Je vois qu'à mon travail c'est toujours compliqué (j'ai vraiment l'impression d'être payée à ne rien faire, il faut vraiment que je trouve un job dans lequel je puisse l'investir, mais en ce moment au Luxembourg, comme partout ailleurs, c'est assez difficile au niveaqu de l'emploi...).
Bref, il ne faut pas que je retombe dans cette insoucience qui me caractérisait. J'ai bien avancé avec mon psy, et il a réussi à mettre un mot sur une partie de moi : identification projective. J'en suis vraiment contente, et je commence à avoir confiance en lui.
Sinon je me suis mise au roller, c'est vraiment super, j'appréhendais beaucoup, mais bon, ça s'est très bien passé, sinon je vais au volley avec une copine (plus pour lui faire plaisir, mais je pense que je vais arrêter...), à la piscine de temps en temps, et j'aimerais reprendre de la gym. Ca c'est tout moi en temps normal, j'ai toujours envie de faire 36 000 trucs à la fois, sans être capable de choisir lesquels... Et je risque de tomber dans la multiplicité des activités, tout en me laissant porter.

Autre point, je commence à cerner un peu mieux ce que je voudrais : pas nécessairement d'enfants, mais un ami, quelqu'un qui serait solide, qui aurait les pieds sur terre, et qui m'aimerait suffisemment pour pouvoir me cadrer pour ne pas que je tombe à nouveau... Malheureusement ce genre de personne ne court pas les rues :o)
Et je ne suis pas sûre de trouver un jour...

Et de ton côté, comment va?

Didine.

Bonjour Didine,

Il semblerait que tu perçoives la vie différemment qu’il y a quelques temps et que cela te soit bénéfique. Et bien profite des moments présents sans te soucier du reste.

Ta présence dans ce repas était certaine tant par ta personne que par le repas que tu avais préparé.

Le sport, très bonne idée, qu’elle sport as-tu recommencé ? ? ? ?

Le Glaude

Coucou,

Hier soir j'ai invité 3 amis, et tout le monde était content du dîner, donc je suis contente.
Le seul hic qu'il y a eu c'est que je ne sais que rarement quoi leur dire que comme ils ont plutôt une forte personnalité j'ai l'impression de ne pas être très présente... Mais bon, on ne peut pas s'occuper de la cuisine, dire des choses intéressantes :o)

J'ai aussi recommencé le sport, c'est vrai que ça fait du bien, et ça permet de rencontrer d'autres personnes. Passe un bon we,

Didine.

Bonjour Didine,

Tien un antagonisme dans ta première phrase, tu es en forme et en même temps tu te consumes. « Je vie mais.... ». J’ai l’impression que tu t’empêches de vivre ou plutôt que le moindre prétexte est bon pour s’empêcher de vivre.

Tu as tout à fait raison de creuser dans le domaine de la thérapie et poursuivre dans le domaine de la prise de conscience. Mais ne prends pas conscience pour ne voir que des défauts, il y a aussi les qualités et dans la balance la seconde est la plus lourde même s’il n’en paraît rien aujourd’hui, mais au fil du travail sur toi la connaissance des points forts et des points faibles de ta personnalité feront ta force.

Ce n’était pas un oubli, mais plutôt une occultation par les tourments qui te traversent ou te traversaient.

Moi, la routine, ponctuée d’idées d’activités à mettre en pratique, mais j’y réfléchis, pour l’instant je suis dans une optique de remise en forme physique pour bientôt participer à un club sportif orienté plus dans l’endurance.

A bientôt,

Rodolphe.

Bonjour Le Glaude,

Je suis en pleine forme en ce moment (limite euphorique) mais j'ai plus l'impression de me consummer qu'autre chose. Je vis, mais j'ai désormais conscience que j'ai un pb avec l'attention que je porte aux gens/ choses/ aux actes.
Je vais creuser cela en thérapie.
Je revis, mais pratiquement comme je faisais avant, ce qui n'est pas bon car je suis déjé retombée. Peut être que le Prozac fait effet, et me rend "sans soucis", alors je dois me méfier, et continuer à travailler sur moi.
Ca va aussi parce que je m'aménage un emploi du temps plutôt bien rempli, et j'ai rarement une minute durant laquelle je me retrouve seule. Cela ressemble donc à une fuite, mais je suis dans l'action. Je ne pense pas retenir plus, mais je "fonctionne". J'ai des plaisirs, des rires, des émotions, des envies, mais ce qui est troublant c'est que j'avais oublié que j'avais ressenti tout cela. Je l'oublie. Je vais poursuivre dans les tests de mémoire, peut être voir un neuro-psychiâtre.

Voilà.

J'imprime tes conseils, merci.

Comment ça va toi?

Didine.

Bonjour Didine,

voici quelques conseils qui sont d’une internaute avec qui je converse régulièrement et qui s’intéresse à la psychologie.

1) - L'énergie.
Apprendre à la puiser là où elle se trouve: en toi-même, dans les lieux qui t'entourent, chez les personnes qui te sont chères.
2) - Le physique
Pratique de sport d'endurance.
3) - L'alimentation.
Revoir tes programmes nutritionnels, ce n'est pas facile mais pas difficile non plus, il suffit de faire le tri d'évaluer ces besoins "manger sain".
4) - Le bien-être mental
Il est indispensable en cette époque de stress. de mal être chez toi.
Il faut savoir "récupérer" régulièrement pour ne pas finir tétanisé, démoralisé, et ....malade ! comme tu sembles l'être ??? Est ce une réalité ou une facade ???
Se détendre, grâce à la respiration, à la relaxation, à un sommeil réparateur.
Le sommeil n'est pas une fuite mais une source d'inspiration nouvelle, dû à l'insconscient.
5) - Le chemin spirituel
Que tu te serves de ton instinct, hiérarchise la valeur des choses, médite, que tu t'ouvres aux autres. (ne pas faire de nombrilisme.)
Que tu prennes conscience que le corps est un instrument de musique, pour qu'il joue juste, il faut l'accorder de temps en temps.

La vie est plus compliquée qu’une analyse financière d’une société. Cependant tout comme dans le contrôle interne, il y a des règles de fonctionnements différentes en fonction des personnes mais qui dans l’absolue se retrouvent. Par ton éducation, ta profession et ton entourage, tu as instauré des normes de fonctionnement propres à toi. Si tu ne sais pas comment tu fonctionne, alors analyse ce que tu penses ne pas fonctionner dans ta vie et cherche quels sont les événements qui ont pu occasionner ce comportement d’aujourd’hui.

Les autres peuvent avoir un savoir que tu n’as pas comme ils n’ont pas des connaissances que tu peux avoir. Mais ton esprit étant embrumé dans des blocages que tu es seule à créer, tu occultes le savoir qui est en toi. Cependant ce ne sont pas les connaissances qui font l’intelligence alors essai de suivre tes ressentis et approfondi ta réflexion sans t’arrêter sur des questions superficielles.

La souffrance est un état d’esprit que l’on peut entretenir parce qu’il est plus facile de si complaire plutôt que d’affronter la vie. Ce n’est pas une question d’armes ou d’outils, mais plutôt d’interrogation sur soi et d’utiliser les cotés positifs de sa personnalité pour vivre et combattre la négation.

A bientôt.

Le Glaude.