Pour la première fois, un facteur génétique a clairement été démontré pour l'obésité. Dans des recherches, impliquant 40 000 Européens, des chercheurs britanniques et finlandais ont montré qu'une variante d'un gène peu connu, le gène FTO, augmentait jusqu'à 67% (un peu plus d'une fois et demie) le risque d'obésité, selon le Dr. Andrew Hattersley de l'École médicale britannique Peninsula.
Les 16% d'adultes qui ont deux copies de cette variante du gène pèsent en moyenne 3 kilos (6.6 livres) de plus que ceux qui n'ont aucune copie de cette variante. Ils ont aussi un risque d'obésité plus élevé de 67%.

Les personnes ayant une seule copie de la variante, représentant 38% de la population, ont un risque d'obésité plus élevé de 30%.

Il s'agit, selon les chercheurs, des meilleures indications à ce jour, d'un facteur génétique pour l'obésité qui est relativement courant dans la population. D'autres liens génétiques connus sont rares et ne concernent qu'un petit nombre de gens.

Ces résultats ne doivent cependant pas changer l'approche de l'obésité, considèrent les auteurs. Ce gène seul, ne peut expliquer pourquoi certaines personnes pèsent plus de 10, 20 ou 30 kilos que d'autres dans le même environnement, précise Mark McCarthy de l'Université Oxford.

La meilleure façon de contrôler l'obésité demeure toujours l'exercice et une meilleure alimentation, ajoute-t-il.

La fonction de ce gène n'est pas connue, ni les mécanismes par lesquels il favorise une plus grande prise de poids.

Science (Medpagetoday)

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