La consommation régulière de chocolat est liée à un risque réduit d'accident vasculaire cérébral (AVC), selon une étude suédoise publiée dans la revue Neurology.

Susanna C. Larsson, du Karolinska Institute de Stockholm, et ses collègues ont analysé les données concernant plus de 37 000 hommes suédois suivis pendant 10 ans. Les participants qui se situaient dans le quartile ayant la plus grande consommation de chocolat (62g par semaine en moyenne) avaient un risque réduit de 17 % comparativement à ceux se situant dans le quartile ayant la plus faible consommation. Le lien était le même pour les deux types d'AVC: ischémiques (lorsqu'une artère se bouche) et hémorragiques (lorsqu'un vaisseau sanguin se rompt).

Ils ont aussi réalisé une méta-analyse (qui combine les résultats) de 5 études impliquant 4260 personnes ayant eu un AVC. Les plus grands consommateurs avaient un risque 19 % moins grand que les non-consommateurs. Pour chaque augmentation de la consommation de 50 g par semaine, le risque était diminué de 14 %.

Cet effet est attribué aux propriétés antioxydantes, anti-coagulantes et anti-inflammatoires des flavonoïdes du chocolat. Il est aussi possible, indique la chercheuse que les flavonoïdes réduisent le mauvais cholestérol et la pression artérielle.

90 % du chocolat consommé par les participants était du chocolat au lait contenant 30% de cacao. Les bénéfices pourraient être plus importants avec du chocolat noir contenant davantage de cacao.

Bien que les chercheurs aient tenu compte de plusieurs facteurs dans leur analyse, la méthodologie de cette étude ne prouve pas que le lien constaté soit causal, mentionne la chercheuse.

Cette équipe a aussi publié, en octobre 2011, une étude montrant un risque réduit de 20% chez les femmes.

Contenant beaucoup de calories (environ 500 calories par 100 grammes), de graisse et de sucre, le chocolat doit être consommé avec modération. Le chocolat noir, contenant plus de cacao et moins de sucre serait meilleur pour la santé.

Psychomédia avec sources: Neurology, Karolinska Institute. Tous droits réservés.