La méditation de pleine conscience (mindfulness) a récemment été associée à des bénéfices pour la santé et à la performance, dont l'amélioration de la fonction immunitaire, la réduction de la pression artérielle et l'amélioration des fonctions cognitives.

Britta Hölzel et ses collègues des universités Justus Liebig (Allemagne) et Harvard (États-Unis) ont tenté de préciser la nature de cette activité en organisant de nombreux résultats de recherche afin de mieux expliquer ces effets.

La méditation de pleine conscience, disent-ils, n'est pas une seule compétence, mais une pratique à plusieurs facettes qui englobe plusieurs mécanismes.

Ils définissent 4 composantes clés qui peuvent contribuer à ses effets:

- la régulation de l'attention,
- la conscience du corps,
- la régulation des émotions,
- le sens de soi-même.

Ensemble, ces composantes aident à porter attention sans jugement aux effets mentaux et physiologiques du stress et à composer avec eux. Bien que les composantes soient distinctes, elles sont étroitement liées.

Par exemple, l'amélioration de la régulation de l'attention peut aider à prendre conscience de l'état physiologique, ce qui peut aider à reconnaître les émotions vécues.

Les auteurs espèrent que la poursuite de ces recherches rendront accessible à plus de personnes la pratique de la méditation comme outil polyvalent pour faciliter le changement en psychothérapie et dans la vie quotidienne.

Cette étude est publiée dans la revue Perspectives on Psychological Science.

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