« Les baguettes et autres pains, même artisanaux, peuvent cacher de nombreux “auxiliaires technologiques”, des mycotoxines et des traces de polluants », rapporte le magazine 60 Millions de consommateurs de l'Institut national français de la consommation

« Si la baguette – tradition et classique – tient toujours le haut du pavé, elle se trouve concurrencée par les pains dits spéciaux, intégrant différents types de farines, de graines et de céréales », souligne le magazine.

« Mais que l’on achète son pain quotidien dans une boulangerie artisanale, en supermarché ou dans une franchise comme Marie Blachère ou Paul, les différences sont, pour beaucoup de produits, quasi inexistantes », évalue-t-il.

« Certes, pour avoir le droit d’utiliser les termes “boulanger” ou “boulangerie”, il faut que toutes les étapes de la fabrication du pain aient bien lieu sur place : pétrissage, fermentation, mise en forme et cuisson. Surgélation et congélation sont interdites.

Mais cela n’empêche pas l’utilisation d’additifs. En effet, des “chaînes” de boulangerie et la plupart des indépendants travaillent avec un ou plusieurs moulins, qui les fournissent en farines et assemblages de farines prêtes à utiliser.

Or, ces mélanges contiennent un certain nombre d’additifs et d’auxiliaires technologiques. Ils aident le boulanger à obtenir un pain de qualité constante, et lui facilitent la tâche notamment en accélérant les étapes de la fabrication.

Pour une baguette blanche, pas moins de quatorze additifs sont autorisés ! Leur nombre peut être encore plus élevé dans les pains spéciaux… Et le pain étant vendu en vrac, il n’y a pas d’obligation d’étiquetage. Impossible, donc, de savoir ce qu’il contient vraiment. »

« Pour éviter les additifs chimiques, on peut toujours choisir un pain de “tradition française” ou un pain au levain, tous deux encadrés par le décret du 13 septembre 1993. Seuls ingrédients autorisés : farine, sel, eau, levure ou levain… Mais aussi cinq “adjuvants naturels” (farine de fèves, de soja et de malt de blé, gluten et levure désactivée), ainsi qu’un “auxiliaire technologique” : l’amylase fongique. »

Pour plus d'informations sur le pain et la santé, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : 60 Millions de consommateurs.
Tous droits réservés.