Dans sa revue des faits marquants de l'année 2020, l'Agence nationale française de sécurité sanitaire de l'environnement (Anses) rappelle son expertise sur les sprays et diffuseurs à base d'huiles essentielles publiée en avril.

Les consommateurs devraient être mieux informés sur les précautions d’utilisation, recommandait-elle.

« Certains cas observés par les Centres antipoison suite à l’utilisation de sprays ou diffuseurs à domicile révèlent des symptômes irritatifs des yeux, des voies aériennes supérieures (bouche, nez, gorge, larynx et trachée), ainsi que des symptômes de toux et de difficultés respiratoires », rapportait l'Anses.

« Ces irritations peuvent être liées à des huiles essentielles riches en phénols ou en cétones, irritantes pour les voies respiratoires et inadaptées à l’inhalation ou à leurs diffusions par le biais d’un spray ou d’un diffuseur. Ces symptômes sont en grande majorité de faible gravité et régressent rapidement après arrêt de l’exposition. » (Toutes les huiles essentielles ne se prêtent pas à toutes les utilisations, prévient la DGCCRF)

« D’après les données disponibles, les sprays et diffuseurs à base d’huiles essentielles émettent dans l’air différents composés organiques volatils (COV). Certains de ces COV, même s’ils sont d’origine naturelle, peuvent présenter des propriétés irritantes ou sensibilisantes. »

« De plus, certains des COV émis sont susceptibles de s’oxyder, notamment avec l’ozone présent naturellement dans l’air. Ainsi, ces sprays et diffuseurs peuvent constituer une source de pollution de l’air intérieur supplémentaire, car les COV qu’ils génèrent viennent s’ajouter aux COV déjà présents dans l’air intérieur et provenant d’autres sources, telles que les éléments de mobilier et de construction, l’utilisation de produits d’entretien ou encore de produits cosmétiques. »

L'Anses a aussi publié, en décembre 2020, une mise en garde contre des huiles essentielles spécifiques.

Pour plus d'informations sur les huiles essentielles, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Anses.
Tous droits réservés.