La consommation de sept unités d'alcool ou plus par semaine est associée à des niveaux de fer plus élevés dans le cerveau, selon une étude publiée en juillet 2022 dans la revue PLOS Medicine. (Qu'est-ce qu'un verre standard d'alcool ?)

« Cette accumulation de fer a été associée aux maladies d'Alzheimer et de Parkinson et constitue un mécanisme potentiel du déclin cognitif lié à l'alcool », indique le communiqué des chercheurs.

« Il existe de plus en plus de données indiquant que même une consommation modérée d'alcool peut avoir un impact négatif sur la santé du cerveau. »

Anya Topiwala, de l'université d'Oxford (Royaume-Uni), et ses collègues (1) ont étudié les relations entre la consommation d'alcool et les niveaux cérébraux de fer chez 20 965 participants de la UK Biobank qui ont déclaré leur consommation d'alcool et dont le cerveau a été scanné au moyen de l'imagerie par résonance magnétique (IRM). Ils ont aussi passé une série de tests pour évaluer les fonctions cognitives et motrices au moment du scan et environ 6 ans plus tard. Près de 7 000 d'entre eux ont également subi une imagerie du foie par IRM afin d'évaluer les niveaux de fer systémique.

L'âge moyen des participants était de 55 ans et 48,6 % étaient des femmes. Alors que 2,7 % d'entre eux étaient non-buveurs, la consommation moyenne était d'environ 18 unités par semaine, ce qui correspond à 6 grands verres de vin.

Une consommation supérieure à sept unités était associée à des marqueurs de fer plus élevés dans les ganglions de la base, un groupe de régions du cerveau associées notamment au contrôle des mouvements moteurs, à l'apprentissage procédural, aux mouvements oculaires, à la cognition et aux émotions. L'accumulation de fer dans certaines régions du cerveau était associée à de moins bonnes performances cognitives.

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(1) Chaoyue Wang, Klaus P. Ebmeier, Stephen Burgess, Steven Bell, Daniel F. Levey, Hang Zhou, Celeste McCracken, Adriana Roca-Fernández, Steffen E. Petersen, Betty Raman, Masud Husain, Joel Gelernter, Karla L. Miller, Stephen M. Smith Thomas E. Nichols.

Psychomédia avec sources : PLOS, PLOS Medicine.
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