Les personnes âgées ayant de faibles niveaux de vitamine D semblent plus susceptibles de subir un déclin dans les capacités de pensées, d'apprentissage et de mémoire, selon une étude publiée dans les Archives of Internal Medicine.

David Llewellyn, de l'université d'Exeter (Royaume-Uni), et ses collègues américains et italiens ont mené cette étude avec 858 Italiens de plus de 65 ans, suivis pendant six ans. Trois tests, administrés au début de l'étude puis après 3 et 6 ans, mesuraient la cognition globale, l'attention et les fonctions exécutives (qui concernent notamment la capacité de planifier et organiser).

Les participants qui avaient un déficit sévère de vitamine D (moins que 25 nmol/l) étaient 60 % plus susceptibles d'avoir subi un déclin cognitif général pendant la période de six ans et 31 % de présenter un déclin des fonctions exécutives comparativement à ceux qui avaient des niveaux adéquats de vitamine (75 nmol/l). Aucun impact n'a cependant été constaté sur les mesures d'attention.

"Si des études prospectives futures et des essais contrôlés (qui comparent la vitamine à un placebo, ndlr) confirment que la carence en vitamine D est une cause de déclin cognitif, cela ouvrirait la voie à de nouvelles possibilités de traitement et de prévention", concluent les auteurs.

Une autre étude, parue ce mois-ci, montre que la vitamine D protégerait également contre une autre maladie neurodégénérative, la maladie de Parkinson. La carence en vitamine D a aussi été liée à d'autres troubles neurologiques.

Psychomédia avec sources:
Science Daily. Le Figaro
Tous droits réservés