Marie, tristesse + féminisme.

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Anciens messages (page 5)

ano

#26 Posté le par DCF__8440


Bonsoir ano,

je voulais d'abord te dire ce que je n'aime pas dans le fait de vouloir être parfait.
Je ne pense pas que ce soit possible. Donc, pour moi c'est ne pas être soi même, c'est se faire du mal et être toujours insatisfait que de le vouloir.
Je suis par contre tout à fait d'accord sur le fait de chercher à s'améliorer, mais je crains que la perfection que tu recherches soit plus celle d'une machine qu'une perfection humaine ( par nature imparfaite d'ailleurs ).
Je crois que tu n'as pas à en faire trop, parce que tu es déja quelqu'un de très entier, et qui a beaucoup à partager.

Je trouve intéressant les différents stades du développement, ça doit aider à mieux se comprendre. J'ai eu une enfance assez chaotique, et je garde encore des séquelles de tant d'instabilité. J'aimerais que tu précises ce que tu as vu sur moi et mes problèmes avec le stade du reflet. Je souffre encore de ne pas avoir eu une vraie enfance, je ne crois pas avoir conscience de tous les problèmes que ça a créé chez moi.

Merci de me pousser à m'interroger sur ma petite enfance, c'est la période la plus trouble de ma vie, et je manque de connaissances théoriques bien utiles pour la comprendre. J'aimerais que tu m'en dises plus sur les différents stades.

Je te fais de gros bisous, à bientôt,

Marie.

Je comprends mieux ma thérapie

#25 Posté le par DCF__6538

Voici le schéma de l'évolution normale:

SYMBIOSE de 0 à 6 mois: Unité avec la mère.

L'enfant n'est pas conscient qu'il est une personne distincte.

REFLET de 6 à 12 mois:

L'enfant doit avoir un reflet adéquat de se qu'il est pour continuer.

CONSOLIDATION DU SOI de 1 à 3 ans: Narcissisme sain

ÉPREUVE DE LA RÉALITÉde 1 à 3 ans: jonction de la fantaisie et de la réalité

INDIVIDUALISATION : Le soi instauré


Pour moi, les problèmes ont commencé au stade du reflet, mais la blessure à se stade a été guéri avec ma psy. Maintenant je suis rendu au stade de la consolidation du soi.

Je suis rendu là. Avec mon type de blessure, ça donne une personne qui veut toujours en faire trop. Je pense que tu l'as remarqué toi même. La blessure est dû au faite que le parent me m'approuvait verbalement, mais pas émotivement. L'enfant reste avec un sentiment d'être insatisfait, même longtemps après que le parent n'est plus là. C'est pour ça que j'essaie d'être parfait, tu comprends. Autrement dit, pour cesser d'être parfait, il va falloir que je revive les événements passés et non l'inverse.

Personnelement, tu sembles avoir encore des problèmes avec le reflet, mais je ne suis pas certain.

Entk, c'est se que j'ai compris se matin.

Bye

Ano

Marie

#24 Posté le par DCF__6538

C'est vrai que de voir quelqu'un que l'on connaît, ça fait du bien.

Pour se qui est du pardon, je pense qu'il y a des choses que l'on peut pardonner tout de suite et d'autre pas, entk c'est comme ça que je le vois. C'est probablement plus facile pour moi vue que mon père me voulait du bien.

Je ne me sents pas responsable de ma haîne, je suis responsable de la faire disparaître. Je ne suis pas responsable du fait qu'elle soit là, je suis responsable du fait qu'elle est encore là. Mais je dois dire qu'elle a vraiment beaucoup diminué. Par exemple, il y un mois, mes idées de aines étaient de me suicider et de laisser un papier à mes parents pour leur dire que c'était de leur faute. Aujourd'hui, se sont surtout des engueulades que je vois. C'est que j'ai commencer à utiliser l'écriture comme moyen d'expression et dans mon cas, c'est très efficace. J'ai beaucoup avancé au niveau de l'expression de mon agressivité.

C'est vrai que je me met beaucoup de responsabilité et c'est vrai aussi que je vise un certain stade de perfection. Mais j'aimerais bien savoir en quoi tu trouves ça néfaste.

Quand tu me demandes de m'aimer plus, peux-tu préciser??? Je ne vois pas où est le manque.

Aujourd'hui, j'ai eu mal à la tête et j'ai dormis plusieurs heures cette après-midi. Je ne me suis pas senti très bien pou ça. À part de ça, je me sents bien et je commence à comprendre de plus en plus mon enfance. Finalement il n'y a pas que le stade du reflet raté,les autres après aussi.

Entk, c'est ça pour aujourd'hui, je vais continuer demain.

Je t'embrasse.

Ano

ano

#23 Posté le par DCF__8440


Je comprends ton probléme de temps, moi aussi j'ai du mal en ce moment à faire tout ce que je veux faire.
Mais je crois que voir du monde devrait te faire du bien, c'est toujours agréable.

Dans tes reflexions, certaines choses me gênent. Tu veux pardonner à ton père. Je suis d'accord avec toi sur ce point. Mais je pense que c'est trop tôt pour ça.
Pardonner, ce n'est pas oublier ce qu'il t'a fait, ce n'est pas que le rationaliser; c'est vivre bien avec.
Pour ça, je pense que tu devrais le ressentir, en parler, exprimer ta haine, ton amour, et ne pas te sentir responsable de ta haine.
J'ai l'impression que tu prends toujours tout sur toi, que tu te veux comme le seul responsable de tous tes problèmes, voir de ceux de tes parents. Tu cherches à tout résoudre en étant parfait, irréprochable.

Je pense que tu devrais lui parler pour lui dire ce que tu ressens, et pas pour lui pardonner tout de suite. J'aimerais que tu t'aimes plus ano,

Qu'est ce que tu ressens aujourd'hui ?

Gros bisous, plein d'amour et d'encouragements,

Marie.

Dépendance

#22 Posté le par DCF__6538

Marie, aujourd'hui, j'ai reçu un e-mail d'un de mes amis à qui j'avais laissé mon adresse quand j'étais à l'université. Comme j'ai lu son message qui me donnait des nouvelles de lui et me demandait des nouvelles de moi, j'ai tout de suite écrit dans la réponse que je voulais le revoir. Puis j'ai effacer cette partie de réponse. J'ai senti en dedans de moi que j'avais besoinde voir quelqu'un. Un ami. Je ne connais personne à Montréal. Autrement dit, je suis en train de développer une dépendance affective par le fait que je vois personne. Même au travail, j'ai jamais travaillé dans une place ou j'étais lessé autant à moi-même. Pourtant quand je suis seul, je ne sents rien comme tel, sauf peut-être que je vois plus d'idées noires par les temps qui courent.

Mon groa problème, c'est que j'ai l'impression que je manque de temps.

Entk, c'est se que j'ai ressenti aujourd'hui. Un autre problème de trouvé.

Je t'embrasse fort et j'attends ta réponse.

Bye

Ano

J'ai trouvé!!!!!!!!!

#21 Posté le par DCF__6538

Dans les stades du développement de l'enfant, de 6 mois à un an, l'enfant reçoit une image de lui même par ces parents. Mes parents ne sont pas capable d'avoir une image juste de quoi que se soit. Ma mère est positive à l'extrème et mon père est à l'autre extrème, donc cette étape a été tout bousillé, c'est sûr. Et en plus les conséquences sont (ou étaient) là.

Entk, j'avance.

Je t'embrasse fort.

Ano

Marie

#20 Posté le par DCF__6538

Se que je ressents pour mon père est complexe. J'ai souvent senti de la peur quand je le savais menaçant. J'ai ressenti de la tristesse et je me suis senti écrasé quand il m'engeulait. Il m'a humilié plusieurs fois dans le but de m'endurcir. Il me fait aussi pitié quand je sais se qu'il a enduré (mort de ça mère quand il était jeune, son père l'a quitté aussi, il a été rejeté par c'est ami). Il a donc été complètement abandonné. En fait, il a fait deux erreurs. Il n'a pas voulu faire de cheminement psychologique et a eu des enfants alors qu'il n'était pas capable de les éduqués de amnière saines.

Il faut comprendre qu'on est se que notre passé à fait de nous, nos parents de même. Leur pardonné est un élément essentiel de l'évolution. Tant que tu ne leru a pas pardonné, tu va garder tes mécanismes de défense. Entk moi c'est comme ça que je le vois. Si tu veux m'aider, tu dois accepter que je vois la chose de cette façon.

Je ne suis une victime de mes propres idées et des situations refoulées, mais je ne peux être victime de mon père car il n'est plus aucunement menaçant. Je suis maintenant capable d'avoir une relation avec lui. C'est très superficiel, mais quand même je sais que si j'ai des problèmes il va être là tu comprends. Il ne veut pas me détruire, il est seulement complètement nul pour éduquer des enfants, se qui diffère probablement de ta situation.

Juste te rappeler que s'il n'y aucun événement extérieur qui m'attaque en se moment et que je souffre. Je souffres de mes propres bibittes. Si les bibittes sont arrivé là, se n'est pas de ma faute, mais si elles y sont encore là aujourd'hui, je suis l'unique responsable de ne les avoir enlevé avant, car personne d'autre ne peut le faire à ma place. Donc mettre la responsabilité de mes souffrances d'aujourd'hui sur ceux qui ont placé les bibittes autrefois ne fait aucun sens. Autrement dit, se sentir victime des autres est une déresponsabilisation pure et simple si on est conscient du problème.

Bon assez rationnalisé. On va essayer d'être plus émotif. Je suis rendu compte aujourd'hui quelque peu de l'empleur de toutes les rationnalisations que je pouvais faire pour me parrer devant toutes menaces éventuelles. Toutes les peurs qui me hantes. Je me sents comme dans une course qui ne finira plus. D'un côté c'est un peu découragent et désespérant, mais d'un autre c'est encouragent, parce que je sais que je vais m'améliorer et être mieux.

Aujourd'hui, je me suis vu souvent entrain de mettre des frontières au reste de ma famille qui voulait faire plein de chose avec une éventuelle blonde sans tenir compte de moi. C'est comme si je n'étais pas capable de faire face à la situation. En fait, j'ai peur de faire face à cette situation, je n'y suis comme pas tout à fait près.

Entk, je te laisse là-dessus et sache que tu m'aides beaucoup. Je t'embrasse fort.

Ano

ano

#19 Posté le par DCF__8440


J'ai l'impression que tu culpabilise pour ton père, que tu as peur de le faire souffrir. Il me semble qu'il a projeté ses angoisses sur toi, et qu'il a beaucoup utilisé la culpabilité à la place de l'amour.
Mais pense à toi, tu passes avant tout.

Je trouve effectivement que tu rationalises beaucoup, laisse tes sentiments pour ton père s'exprimer.
Tu ne veux pas te considérer comme une victime, et pourtant tu souffre, tu dis vouloir y aller doucement et pourtant tu parles déjà de lui pardonner. Il faut du temps pour ça, et il faut s'écouter sans chercher le sentiment que tu vas devoir ressentir.

J'aimerais que tu me dises ce que tu ressens pour ton père, là tout de suite, même si ce n'est qu'un aspect de ce que tu pense.

Je trouve aussi que tu avances, et ça me fait plaisir,

gros bisous,

Marie.

Ce que je risque

#18 Posté le par DCF__6538

C'est un fait qu'au niveau des événements, le risque est minime, voir nul. En fait se qui me retient c'est la peur de me faire mal émotivement. Deux choses, premièrement la réaction de mon père. Il n'a toujours vous que le négatif des choses et s'attribut toujours tous les tords et devient agressif et dépressif. Par exemple, si on mettait les choses moindrement loins de lui sur la table quand on mangeait, il disait sur un ton agressif : "C'est ça mettez donc tous les choses loin de moi." et après il se sent poche. Il est très fragile. Il ne faut pas tout dire tout d'un coup tant que possible parce qu'une réaction extrème de sa pare pourrait me renfoncer encore plus dans mon problème.

La deuxième chose est plus flou. C'est comme d'aller parler à une femme que je ne connais pas, je n'y vais pas parce que ça me fait trop mal en dedans même si je sais que le danger est nul.

Toutefois, je suis d'accord qu'il faut lui parler, mais je crois qu'il faut y aller plus doucement et plus graduellement. Il faut pas oublier que parmis les choses à faire, il y a aussi de pardonner à mon père sinon je me serai jamais totalement détaché de lui.

Aussi, j'ai compris quelque chose aujourd'hui. Quand quelqu'un se voit comme une victime, souvent c'est pour se déresponsabiliser de quelque chose. Se comme quoi, même s'il y avait 95% des femmes qui étaient des salopes au Québec, il n'y a aucune raison de me sentir victime tant et aussi longtemps que je ne suis pas en relation avec une salope. Et se, même si j'ai été victime de quelconque manière dans le passé. Maintenant, s'il y a discrimination contre les femmes au Québec, ma vie n'est pas obligé de se passé entièrement au Québec et dans le monde en général, se sont les femmes qui sont discriminées. Surtout qu'en Ontario (province voisine), la situation est très différente. Beaucoup mois de divorce par rapport au nombre de mariage et bien d'autres statistiques encouragentes et invitantes (moins de taxe). En fait la seule barrière c'est la langue(l'anglais). Mais je compte lever cette barrière.

Tu vas dire que je rationnalise, mais je pense avoir fair un bon pas.

Dis-moi se que tu penses de tout ça.

Je t'envoie l'espérance et l'amour pour que tu te sortes de tes problèmes.

Ano

ano

#17 Posté le par DCF__8440


Quand je dis te battre contre toi même, je pense à tes peurs, à ce qui t'empêche d'avancer. Par exemple, la peur de parler à ton père.

J'ai une question ano, qu'est ce que tu risques à le faire ?

Je t'embrasse très fort, à bientôt,

Marie.