Marie, tristesse + féminisme.

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Marie

#16 Posté le par DCF__6538

C'est intelligent se que tu dis quand tu me dis d'aller parler à mon père et de dire comment il m'a fait souffrir, mais je crois que se seriat trop difficile. Seulement, avec ma soeur, se qui m'a fait avancer, c'est quand je lui ai dis se qui m'arrivait (idée suicidaire) et non comment elle m'avait fait souffrir. Possible qu'enfaissant la même chose que ça me fasse avancer.

Quand tu me dis que je me bats contre moi-même ou contre quelque chose en dedans de moi, es-tu capable de préciser???

Toutefois, je pense comprendre que j'ai peur de me sentir abandonné et de me sentir impuissant face à certains événements. Quand je rationnalise, j'essaies de trouver des manières de me déprendre de ces situations.

Je sais que c'est bizzard, je me sens troublé quand je lis un texte alors, qu'il n'y a personne qui est menaçant à se moment et que j'ai le choix d'être avec qui je veux. Je me bats peut-être contre une idéologie.

Entk je t'en reparlerai demain.

Ano qui t'aime bien.

ano

#15 Posté le par DCF__8440


A mon avis, tu te bats contre toi même, contre ta peur de te faire avoir, de l'autorité, contre ta famille ?

Je pense à quelque chose ano, et si tu disais à ton père qu'il t'a fait souffrir, qu'il t'a fait peur. Je crois que ça te soulagerait.

Pour ce qui est de ta peur des femmes qui t'auraient. Tout dépend de toi. Un couple ne fonctionne pas si une seule personne s'exprime. Crois tu que tu pourrais aimer, désirer et te mettre avec une femme qui t'aurait ?
C'est toi qui décide de ta vie, alors n'aies pas peur.

Je suis avec toi, et je t'envoie une onde de bien être, et même un gros bisou, et même deux: un sur chaque joue,

Amitié sincère,

Marie.

Marie

#14 Posté le par DCF__6538

Marie, je vient de lire un srticle sur le pouvoir dans les couple et ils disent que depuis le féminisme, les femmes cherchent souvent à avoir un domestique en leur mari et que la ont le gros bout du bâton car elles sont plus indépendantes. Ça m'a beaucoup troublé. J'ai énormément rationnalisé sur la question. Je me suis vue en train de dire à une femme de sortir de ma vie parce qu'elle ne voulait pas avoir une relation 50-50. L'idée est bonne et saine en soi. Le problème est que ça me hante l'esprit avec force comme ça un samedi matin sans que je n'ai à faire face à aucune personne. Ça camouffle une peur Marie. J'ai peur de me faire avoir Marie. J'ai très peur de me faire avoir Marie. Ça me torture l'esprit à chaque fois que je lis quelque chose du genre. Je me suis vu mettre ou imposer certaines règles dans le but de me rassurer que le couple allait avoir une relation 50-50. Il ne faut pas oublier qu'il n'y a pas de couple en se moment. J'ai de la difficulté à savoir contre quoi je me bats exactement. Je sais que j'ai peur de me faire avoir, mais il n'y a personne qui représente un danger là en se moment.

Entk, ça fait du bien de le dire. Si tu peux m'aider sur ma question conter quoi je me bats, ça me ferait grand plaisir.

Marie, je t'adore.

Ano

Peur des jugements

#13 Posté le par DCF__6538

C'est vrai que la peur des jugements est un poid dans ma vie. J'ai réussis à le diminuer, mais c'est encore là. La seule chose, c'est que de me dire laisse-toi aller ne m'a jamais aidé. La chose qui m'a aidé le plus est la thérapie cognitive. Autrement dit, c'est se qui se passe dans ta tête au moment ou des personnes jugent qui fait que tu te sents soupables, tu comprends??? C'est ces idées qu'il faut identifier et confronter à la réalité pour les enlever tu comprends???

À mon souvenir, quand ma mère m'anonçait qu'elle partait, il y avait en moi un sentiment d'abandon. Il était très fort car je savait se qui s'envenait. Quand on fesait une leçon, il me redemandait d'eppeler les mots que j'avais raté la veille. Généralement, il y avait quelques fautes, mais c'était pas si pire. Je sentais comme une petite confiance qui venait m'encourager. Ensuite on passait aux mots de la journée. Le problème est qu'il ne me les faisait pas lire avant de me les demander, alors je me trompais tout le temps. Il commençait à me les demander et je commençais à me tromper. Après quatre ou cinq erreurs, il commençait à être agressif. Il me disait que je me trompais tout le temps et que je ne mettais pas l'effort. C'était très difficile. Je me tenais tout raide et j'encaissait. J'ai de la difficulté à ressentir se que je ressentais à l'époque. Quand j'arrive au plus difficile, l'image devient plus floue et ça me demande plus de concentration pour la voir. Je ne me souvient plus du tout de comment ça finissait.

Je suis fatigué et j'ai beaucoup de difficultées à me concentrer. J'ai un dodo à faire. Je vais te réécrire demain.

Bye

Je t'envoie de l'énergie positive.

Ano

ano

#12 Posté le par DCF__8440


Bonjour ano.

Moi aussi je t'adore quand tu t'exprimes.
Je voulais te dire que tu n'as pas à être parfait. Tu as le droit de faire des erreurs. Je crois que la conséquence de l'autorité mal gérée de ton père est que tu te juges en permanence. De ce fait, tu dois penser que les autres aussi te jugent durement, et tu ne te permets pas d'être toi même.
Les gens aiment ceux qui sont eux même. Laisse toi aller, tu en vaux la peine.

Laisse toi une chance ano, laisse toi vivre comme une personne humaine. Je te pardonne à l'avance tes erreurs, je t'aime très fort.
Si tu me racontais dans le détail ce que tu ressentais lors d'une leçon avec ton père.

Gros bisou,

Marie.

Marie

#11 Posté le par DCF__6538

Bon je vais te conter se qui se passe dans ma tête. Comme ça tu vas voir se que j'ai à l'état brute.

On a déménagé quand j'avais 8 ans. Ma mère restait à encore à l'ancienne ville pour travailler pendant quelque temps. Alors c'est mon père qui fesait mes leçons avec moi. Il n'acceptapte aucune erreur sous peine d'enguelade.

Je me vois en train d'essayer d'eppeler un mot enfaisant tout mon possible pour ne pas faire d'erreur. Je me trompe et me le dit agressivement. Je me mets à avoir peur et deviens plus stressé. On passe au mot suivant, je le réussis ouffffff. L'autre, je le rate, je me fais encore engueuler plus fort. Après quelques échecs il commence à me dire que je ne suis pas capable de rien faire et que je ne fais aucun effort. On continue encore... Après deux ou trois réussites, je passe le commentaire: "Ça commence à aller mieux" .... Malheure, il commence à me remettre tout emes fautes sur le dos et j'en ai pour un bon 15 min. à me faire engueuler que je suis un bon à rien et blablabla. J'avais très peurs de lui. Je ne me souvients pas de tous. Mais je sais que les commentaires (exprimé souvent en criant) du genre t'es pas capables de rien ou autre reviennent.

Bon plus ressents, vers 14-15 ans, au niveau scolaire, ça a été moins bien. C'était systématique, le soir, je me fesais engueuler systématiquement à tous les soirs pendant un certain temps. Je me sentais très mal, j'avais très peurs je tremblais. Quand un bultin de note arrivait, c'était les pires choses qui pouvaient m'arriver, il m'engeulait avec une tel intensité que ça fesait pleurer ma mère était en larme. Quand je revenait avec elle en voiture je chialais tout le long. J'étais très malheureux. J'éprouvais beaucoup de tristesse et une très grande peur. Je fesais tout pour être invisible dans la maison. Tous mes amis en avaient peurs. Quand je croise des anciens amis du primaire, la question était: " Ton père te fait-il encore chier? ". Je suis devenu très fragile et hyper-sensible et dissocié.

J'avais très souvent des douleurs à l'estomac. j'ai reçu des prescriptions médicales. À un moment donné, il se mit en colère et me dit fortement que je devais pas prendre ça. Puis il me demanda quand c'était la dernière fois que j'en avais pris. Je lui répondis à mon camp scout, il me cria c'est trop. Je suis comme rester figé absorbant le coup. J'avais très peur. Je retenais mon souffle le temps que ça passe. J'étais très triste. À un moment donné, mon estime personnel était tellement bas que je me suis coupé moi-même avec un canif.

Pour se qui est de faire autrement que d'essayer de changer, je voudrais me pendre. Je ne suis pas capable de fonctionner ni à mon travaille ni dans les relations sociales et en plus ça fourni un profond sentiment d'insatisfacion face à la vie. Tout ça si tu fais comme ci de rien était. Ça me prend beaucoup trop de temps à faire les travaux à mon travail. Je ne connais personne ici. Je suis seul, mais il faut dire qu'à Montréal, il y a beaucoup d'activités à faire.

Entk, c'est assez long pour aujourd'hui, si tu as des questions n'ésite pas. En fait je vais, dans ma thérapie, j'ai besoin de raconter comme ça. C'est le meilleure remède. Donc, s'il y a des situations que tu veux que je précise, c'est en plein se qu'il me faut.

Autrement dit, j'ai besoin de raconter des situations en détail avec sentiment.

Marie je t'adore quand tu me demande de m'exprimer.

Je t'envoie le bisou le plus gros le plus affectueux, le plus collant et le plus gluant que tu peux imaginer.

Je t'adore.

Ano

ano

#10 Posté le par DCF__8440


La peur que tu as ne serait elle pas la peur d'être toi même ?
A mon avis, tu cherches tout à contrôler, même toi, pour être plus "fonctionnel". Je sais que tu ne parlais que de ton boulot, mais ce me semble révélateur. Tu voudrais agir de façon parfaitement adaptée à chaque situation, tout savoir, en quelque sorte. Je te devine observateur, hyper sensible.
Je crois que tu devrais arrêter de vouloir coller à l'image que tu as de la personne parfaite. J'aimerais que tu imagines la vie que tu aurais si tu avais réalisé tous tes objectifs de contrôle de soi. J'ai peur que cette vie ressemble à une vie d'automate, un modèle qui te dissocierais encore plus de toi même.
Ce que j'aime chez toi, c'est cette sensibilité, ce désir de se preserver et d'évoluer.
Je crois que parfois tu t'en demandes trop.

Quand tu parles de l'enfant ecrasé par l'aggressivité qu'il ne peut contrôler, de quelle situation parles tu ? Qu'est ce qui s'est passé vers 8-9 ans. Raconte moi ce sentiment d'être ecrasé, fragile que tu ressens.

Pour ce qui est de la fuite, je crois qu'on ne peut pas être heureux indépendamment du monde. On a tous besoin les uns des autres, et c'est bien ainsi. Mais on n'est pas toujours prêt à se faire du bien, et parfois la fuite est utile pour prendre le temps de se reconstruire.

Je t'envoie un sourire d'enfant,

Bisou,

Marie.

La fuite ... pas si simple que ça.

#9 Posté le par DCF__6538

Fuite = solitude. Capacité de faonctionner indépendamment du monde dans TOUTES les situations.

La peur de l'aggressivité est un bien petit problème. Se qui est gros, c'est les idées suicidaires qui montent dans mon esprit quand l'aggressivité est passée. La peur que j'ai est, en fait, une peur de tout se que me fait vivre une situation agressive tu comprends. Ces réactions sont dû à se que j'ai refoulé à commencer par se que j'ai vécu à 8-9 ans.

S'il te plait, il ne s'agit de se sentir dominé, il s'agit d'un enfant de qui est écrasé par une agressivité si forte qu'il ne peux la gérer, alors il refoule la situation et les sentiments qui y sont rattachés.

J'ai effectivement eu peur de devenir se que mon père est, mais je ne prétends pas être sont oppopsées il a des qualités comme tout le monde qui peuvent être utiles.

J'ai besoin de conter ma journée. J'ai eu beaucoup de difficultées à me concentrer, j'ai été dissocié une bonne partie de la journée je crois. J'ai eu peur qu'un administrateur de système regarde se que j'étais en train de faire pendant que j'étais dissocié. Je me suis comme un peu incompétent. Mais je sais que je réussis ce stage mieux que les précédents et c'est se qui importe. Tant que ça progresse, ça veut dire qu'on va arrivé à l'objectif d'être fonctionnel à un moment donné.

Merci, ta compréhention et ton écoute sont des rayons de soleil dans mes journées. Je t'embrasse.

Ano