La consommation de protéines animales après la ménopause n’augmente pas toujours les risques de développer le diabète de type 2, comme les recherches tendaient à le démontrer jusqu’à maintenant, montre une étude de l'Université de Sherbrooke (Québec). Tout dépendrait de la source des protéines animales.

Isabelle Dionne et Mathieu Maltais ont mené une étude clinique qui montre que l’apport en protéines animales, qui est essentiel pour maintenir la masse musculaire chez les personnes vieillissantes, devrait provenir d’aliments sains et non transformés, tels que les produits laitiers, les œufs, le poisson et le poulet, ainsi que de quantités modérées de viande rouge.

Les viandes préparées, telles que les charcuteries, les saucisses, le bacon et les viandes froides, sont à proscrire, indiquent les chercheurs.

Après la ménopause, les femmes sédentaires qui ont un surplus de poids ont un risque plus élevé de développer le diabète. Elles doivent donc porter une attention particulière à la source de protéines animales qu’elles consomment.

Cette étude s’ajoute aux résultats obtenus par l’équipe d’Isabelle Dionne qui démontrent les effets bénéfiques de la prise de protéines de source animale par une alimentation saine combinée à un programme d’entraînement en musculation. "La perte de masse musculaire chez les personnes de plus de 50 ans est un phénomène physiologique inévitable, mais l’entraînement physique et l’alimentation peuvent aider à renverser la vapeur", explique la chercheuse.

"Le maintien de la masse musculaire est primordial chez les personnes vieillissantes pour conserver leur force musculaire, leur capacité à faire de l’activité physique, tout en luttant contre l’augmentation de la masse grasse, la résistance à l’insuline et une diminution de la densité osseuse."

Psychomédia avec source: Unversité de Sherbrooke. Tous droits réservés.