L’apprentissage de la pleine conscience pourrait aider les personnes en surpoids à perdre du poids pour de bon, selon une étude publiée dans la revue Obesity Reviews.

Kimberly Carrière, Bärbel Knäuper et Bassam Khoury de l’Université McGill ont analysé 19 études sur le sujet publiées au cours des 10 dernières années.

« Les interventions de pleine conscience pratiquées dans ces études étaient la méditation formelle, les stratégies informelles de pleine conscience axées sur l’acte de se nourrir ou une combinaison de ces deux démarches », indique le communiqué de l'université.

« Les interventions de pleine conscience se sont révélées “modérément efficaces pour la perte de poids” et “très efficaces pour la diminution des comportements alimentaires liés à l’obésité”. »

Les participants initiés à la pleine conscience avaient perdu moins de poids à la fin du programme que ceux ayant participé à des interventions axées sur la modification des habitudes de vie, à savoir alimentation et exercice. Ils avaient perdu 3,3 % de leur poids corporel initial, comparativement à 4,7 % dans l’autre groupe.

Mais les participants du groupe pleine conscience ont continué à perdre du poids pendant le suivi. Ils ont perdu en moyenne 3,5 % de leur poids corporel initial, alors que les participants du groupe régime et exercice ont repris une partie du poids perdu.

Ces résultats sont « encourageants » et « mettent en lumière le potentiel de la pleine conscience pour la perte de poids », concluent les chercheurs. « Il faudrait maintenant se pencher sur le maintien de la perte de poids grâce à l’intégration de la pleine conscience aux programmes de modification des habitudes de vie », ajoutent-ils.

Dans une étude publiée en 2017, des chercheurs estimaient notamment que les preuves sont encore insuffisantes en ce qui concerne les bénéfices de la pleine conscience sur les habitudes alimentaires, du sommeil et du contrôle du poids.

Pour plus d'informations sur la pleine conscience et la perte de poids, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Université McGill, Obesity Reviews.
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