Des chercheurs, dont les travaux sont publiés dans la revue Psychological Science, ont étudié l'impact de différentes stratégies pour améliorer la satisfaction par rapport à sa vie.

Julia Rohrer, professeure de psychologie à l'Université de Leipzig, et ses collègues (1) ont examiné les données d'un groupe ayant participé à une étude nationale allemande.

En 2014, les participants avaient indiqué dans quelle mesure ils étaient satisfaits de leur vie, au moyen d'une cote de 0 à 10. Ils ont également indiqué à quel point ils pensaient être satisfaits dans 5 ans et ont décrit les stratégies qu'ils pourraient adopter pour assurer une satisfaction durable dans l'avenir.

Parmi les 1178 participants, 596 ont fait une déclaration générale (p. ex. « il n'y a pas grand-chose à changer ») ou exprimé une idée qui n'impliquait pas d'action individuelle (p. ex. « des politiques différentes amélioreraient la vie ») et 582 ont décrit des stratégies spécifiques.

Un an plus tard, les participants ont de nouveau évalué leur niveau de satisfaction de leur vie.

Il n'y avait pas de différence substantielle entre ces deux groupes dans leur satisfaction de la vie au fil du temps.

Les chercheurs ont examiné plus en détail les données des participants ayant mentionné des stratégies pour améliorer leur satisfaction. De ce nombre, 184 ont mentionné des approches axées sur une forme d'engagement social (p. ex. « aider les autres », « passer plus de temps avec la famille », « passer plus de temps avec les amis »), tandis que 398 ont décrit une forme de stratégie non sociale (p. ex. « arrêter de fumer »).

Ceux qui ont décrit une stratégie sociale ont connu une augmentation de la satisfaction, alors que ceux qui ont rapporté des stratégies non sociales ont connu des niveaux relativement constants.

Les données sur le temps passé par les participants à diverses activités indiquent que le temps passé à socialiser avec la famille, les amis et les voisins contribuait effectivement à expliquer l'augmentation de la satisfaction de vie un an plus tard.

Les résultats suggèrent que passer plus de temps avec d'autres personnes pourrait être la voie la plus prometteuse vers un bien-être accru, concluent les chercheurs.

« Beaucoup de gens sont intéressés à devenir plus heureux, mais il y a un manque de preuves concernant les effets à long terme de la poursuite du bonheur par le biais de divers types d'activités. Après tout, il n'y a aucune garantie que le fait d'essayer de devenir plus heureux ne vous rende pas plus malheureux à la fin », dit Rohrer. « Je pense que notre étude comble en partie cette lacune de la littérature, même si d'autres recherches dans une perspective longitudinale sont certainement nécessaires. »

Pour plus d'informations sur la psychologie du bien-être et du bonheur, voyez les liens plus bas.

(1) David Richter, Martin Brümmer, Gert G. Wagner et Stefan C. Schmukle.

Psychomédia avec sources : Association for Psychologial Science, Psychological Science.
Tous droits réservés.