Une étude américaine, publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) Internal Medicine, a examiné le lien entre la consommation de grains entiers et le risque mortalité.

Qi Sun et Hongyu Wu de l'Université Harvard ont, avec leurs collègues, analysé des données concernant plus de 74,000 femmes et 43,000 hommes qui ont rempli des questionnaires sur leur alimentation tous les 2 ou 4 ans et ils ont mis ces données en relation avec celles de mortalité sur une période d'environ 25 ans.

Après ajustement pour tenir compte d'une variété de caractéristiques (poids, âge…) ainsi que de facteurs alimentaires et de mode de vie pouvant influencer la mortalité, les participants dont la consommation de grains entiers se situait dans le quintile le plus élevé avaient un risque de mortalité de toute cause réduit de 9% et de mortalité de cause cardiovasculaire de 15% comparativement aux participants se situant dans le quintile le moins élevé.

Pour chaque portion de grains entiers (28g) par jour, le risque de décès de toute cause chutait de 5% et de décès de cause cardiovasculaire de 9%. Remplacer une portion de grains raffinés (pain blanc, riz blanc…) ou de viande rouge par jour par une portion de grains entiers était lié à un risque de mortalité cardiovasculaire réduit de 8% et 20% respectivement.

L'apport en son, un composant des grains entiers, était associé à des effets bénéfiques similaires : un risque global de mortalité réduit de 6% et de mortalité de maladies cardiovasculaires de 20%. Aucune réduction du risque n'était cependant liée à la consommation de germe, un autre composant des grains entiers.

Aucune association n'a été constatée entre la consommation de grains entiers et la mortalité liée au cancer.

Psychomédia avec sources: Harvard School of Public Health, JAMA Internal Medicine
Tous droits réservés