Dans une étude dont les résultats sont publiés dans la revue Gut, 50 personnes en surpoids ont remplacé, pendant 8 semaines, des aliments à grains raffinés, comme les pâtes et le pain blancs, par des variétés à grains entiers.

Ce changement a entraîné divers effets bénéfiques pour la santé.

Les 50 participants à cette étude, menée par Tine Rask Licht et ses collègues du National Food Institute danois, de l'Université de Copenhague et de plusieurs autres institutions, étaient à risque de développer une maladie cardiovasculaire ou un diabète de type 2.

Pendant 8 semaines, la moitié était assignée à une alimentation dans laquelle tous les produits céréaliers étaient de grains entiers. Puis, après une période de 6 semaines où ces participants étaient revenus à leur alimentation habituelle, ils étaient assignés, pour 8 autres semaines, à une alimentation dans laquelle tous les produits céréaliers étaient constitués de grains raffinés. L'autre moitié était assignée à ces deux types d'alimentation dans l'ordre inverse.

Les analyses sanguines ont montré que les participants présentaient moins d'inflammation dans leur corps lorsqu'ils mangeaient des grains entiers. Le seigle, en particulier, avait un effet bénéfique sur les marqueurs inflammatoires sanguins.

L'inflammation, expliquent les chercheurs, est la réponse naturelle du corps à une infection, mais certaines personnes ont des niveaux d'inflammation légèrement élevés même si elles n'ont pas d'infection. C'est particulièrement le cas chez les personnes en surpoids. Chez celles-ci, un niveau accru d'inflammation « inutile » peut entraîner un risque accru de diabète de type 2.

Les participants mangeaient généralement moins lorsqu'ils consommaient des grains entiers, probablement parce ceux-ci apportent une satiété. Les participants ont aussi généralement perdu du poids.

Les analyses du microbiote n'ont pas montré d'effets sur la composition des bactéries intestinales.

Cependant, même si l'analyse n'a pas révélé, en moyenne, de changements significatifs dans le microbiote, il se peut fort bien que la composition individuelle des microbes intestinaux ait un impact sur la réaction individuelle aux grains entiers, étant donné que les bactéries aident à digérer leurs fibres, souligne la chercheure. Des analyses supplémentaires des données pourront répondre à cette question, dit-elle.

« Une bonne idée pour les études futures serait aussi d'examiner l'effet des différents types de grains », ajoute-t-elle.

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Psychomédia avec sources : Technical University of Denmark, Gut.
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