« Avec la récente légalisation des produits du cannabis comestibles au Canada, les médecins et le public doivent être conscients des nouveaux risques qu'ils présentent », soutiennent les Drs Jasleen Grewal et Lawrence Loh de l'Université de Toronto dans un commentaire publié dans le Canadian Medical Association Journal (CMAJ).

« Bien que les aliments soient généralement considérés comme une alternative plus sûre et plus souhaitable au cannabis fumé ou inhalé, les médecins et le public devraient être conscients de plusieurs risques liés à l'utilisation d'aliments contenant du cannabis », écrivent-ils.

« Il faut en moyenne quatre heures de plus aux substances comestibles du cannabis pour produire des effets perceptibles, comparativement au cannabis inhalé, ce qui peut accroître le risque de surconsommation.

Avec des effets pouvant durer jusqu'à 8 heures, les substances comestibles peuvent également entraîner une période d'affaiblissement des facultés plus longue que le cannabis inhalé. »

« Bien que la réglementation fédérale ait normalisé la présentation de l'information sur la posologie, les auteurs préviennent que “les réactions des individus à différents produits peuvent varier et qu'une surdose peut quand même se produire, les personnes non initiées au cannabis étant particulièrement à risque”. »

« Les enfants et les animaux domestiques sont particulièrement à risque, car de nombreux produits comestibles ressemblent à des bonbons et à d'autres aliments et boissons appétissants. »

« Les autres groupes vulnérables comprennent les personnes âgées et les jeunes. »

« Les auteurs mentionnent aussi le risque d'interactions avec d'autres substances comme l'alcool, les benzodiazépines (telles que le Xanax, le Valium…), les somnifères et les opioïdes. »

Pour plus d'informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Canadian Medical Association Journal (press release), CMAJ.
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