Les taux d’apparition des nouveaux cas de démence diminuent depuis plusieurs décennies, selon une étude publiée dans le New England Journal of Medicine. Ce qui suggère que des changements dans le mode de vie et des améliorations de la santé physique peuvent aider à prévenir ou retarder certains cas.

Sudha Seshadri de l'université de Boston et Carole Dufouil de l'université de Bordeaux (France) ont, avec leurs collègues, analysé des données provenant de l’étude américaine de Framingham dont 5205 personnes de 60 ans et plus ont subi des évaluations régulières de leurs fonctions cognitives à partir de 1975.

Cette diminution des cas de démence n'a été observée que chez des personnes ayant un niveau d’études secondaires et plus.

La diminution était la plus marquée pour la démence vasculaire. Cette dernière est liée aux accidents vasculaires cérébraux (AVC). Les taux d'apparition de nouveaux cas de maladie d'Alzheimer sont demeurés stables.

Cette étude fournit la meilleure démonstration à ce jour qu'une population plus instruite et une meilleure santé cardiovasculaire contribuent à une diminution des nouveaux cas de démence avec le temps, ou au moins aide plus de gens à la retarder, concluent les chercheurs.

Ces résultats ne signifient pas que le nombre total de personnes atteintes de démence diminuera dans un avenir proche, précisent-ils, puisque les baby-boomers vieillissent et que les gens vivent plus longtemps.

Psychomédia avec sources : Boston University Medical Center, NEJM, Inserm.
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