N’utilisez pas de substituts du sucre si vous essayez de perdre du poids ou réduire le risque de maladies chroniques, a recommandé le 15 mai 2023 l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

« L’utilisation d’édulcorants non sucrés tels que le sucralose et la stévia pourrait être plus néfaste que bénéfique », indique l'organisation.

Les édulcorants non sucrés les plus courants, liste l'OMS, sont :

  • l’acésulfame K,
  • l’aspartame,
  • l’advantame,
  • les cyclamates,
  • le néotame,
  • la saccharine,
  • le sucralose,
  • la stévia et les dérivés de la stévia.

Cette recommandation, qui s'adresse à tous à l’exception des personnes diabétiques, se fonde sur les résultats d’une étude systématique des données disponibles (283 études), qui suggèrent que l’utilisation des édulcorants non sucrés ne confère aucun avantage à long terme en matière de perte de poids chez les adultes et les enfants.

« L’étude indique également que l’utilisation à long terme de substituts du sucre pourrait avoir des “effets indésirables potentiels”, tels qu’un risque accru de diabète de type 2, de maladies cardiovasculaires et de mortalité chez les adultes. »

« Remplacer les sucres libres (1) par des édulcorants non sucrés n’aide pas à contrôler le poids à long terme. Les gens doivent envisager d’autres moyens de réduire la consommation de sucres libres, comme la consommation d’aliments contenant des sucres naturels, tels que les fruits, ou d’aliments et de boissons non sucrés ». (Les eaux pétillantes sont-elles une bonne alternative aux boissons « light » ?)

« Les gens devraient réduire complètement le goût sucré de leur alimentation, dès le plus jeune âge, pour améliorer leur santé ».

L’OMS a publié des lignes directrices sur la consommation de sucre, en 2015, recommandant aux adultes et aux enfants de réduire leur consommation quotidienne de sucres libres à moins de 10 % de leur apport calorique total. (La quantité quotidienne de sucre recommandée par l'OMS est très vite dépassée.)

Des études ont montré que les édulcorants augmenteraient les risques de cancer, favoriseraient les maladies cardiaques et l'AVC, favoriseraient le diabète, seraient toxiques pour le microbiote

Pour plus d'informations, voyez les liens plus bas.

(1) Les sucres libres sont définis comme étant les sucres ajoutés aux aliments et aux boissons, ainsi que les sucres naturellement présents dans le miel, les sirops, les jus de fruits et les concentrés de jus de fruits.

Psychomédia avec source : Nations Unies.
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