La nature autour de chez soi peut jouer un rôle clé dans l'atténuation des effets négatifs sur la santé mentale de la pandémie et du confinement, selon une étude publiée en novembre 2020 dans la revue Ecological Applications.

Masashi Soga de l'Université de Tokyo (Japon) et ses collègues ont mené cette étude en ligne auprès de 3 000 résidents de la ville de Tokyo.

Ils ont quantifié l'association entre cinq aspects de la santé mentale (dépression, satisfaction par rapport à sa vie, bonheur subjectif, estime de soi et sentiment d'isolement) et deux mesures d'expériences de la nature (fréquence d'utilisation des espaces verts et vue sur la nature par les fenêtres de la maison).

En tenant compte des variables sociodémographiques et du mode de vie, la fréquence d'utilisation des espaces verts et l'existence de fenêtres avec vue sur la nature étaient associées à une augmentation de l'estime de soi, de la satisfaction par rapport à sa vie et du bonheur subjectif, ainsi qu'à une diminution des niveaux de dépression, d'anxiété et du sentiment d'isolement.

La nature urbaine a un grand potentiel pour améliorer la santé publique, concluent les chercheurs.

Pour plus d'informations sur les aspects psychologiques liés à l'épidémie de COVID et sur les <a href="http://www.psychomedia.qc.ca/categorie771 title="Actualités sur ce sujet">liens de la nature avec la santé mentale, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Ecological Applications, Wiley.
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