Le trouble du comportement en sommeil paradoxal est une parasomnie (1) caractérisée par la survenue de comportements moteurs pendant le sommeil paradoxal (aussi appelé sommeil à mouvements oculaires rapides) qui sont habituellement rattachés à des situations vécues au cours d’un rêve.

La perte de tonus musculaire (paralysie) qui se produit normalement durant cette phase de sommeil est incomplète ou absente, ce qui permet à la personne d'agir pendant ses rêves. Elle peut parler, crier, donner des coups, s'assoir, sauter du lit, ...
Contrairement à ce qui est observé dans le somnambulisme, ces épisodes surviennent plus tardivement au cours de la nuit et sont associés à des rêves dont la personne garde un souvenir précis.

Ce trouble affecte principalement des hommes de plus de 50 ans. Il peut se produire sous formes aigüe ou chronique.

Une forme aigüe peut se produire durant le sevrage de l'alcool ou de médicaments sédatifs. Le trouble peut également être causé par des antidépresseurs ( tricycliques, inhibiteurs sélectifs de la recapture de sérotonine (ISRS) ou autres types d'antidépresseurs).

Le trouble peut être isolé et sans cause connue ou associé à des maladies neurodégénératives telles que la maladie de Parkinson, la démence à corps de Lewy, l’atrophie multiple systémique et le syndrome Shy-Drager.

(1) Les troubles du sommeil sont catégorisés en dyssomnies et parasomnies. Les parasomnies sont caractérisées par des comportements anormaux ou des phénomènes physiologiques survenant au cours du sommeil, soit au cours de stades spécifiques du sommeil, soit au cours de transitions veille-sommeil. D'autres exemples de parasomnie sont les cauchemars et le somnambulisme. Alors que les dyssomnies (ex. insomnie, hypersomnie, narcolepsie, ...) sont caractérisées par des anomalies de la quantité, de la qualité ou de l'horaire du sommeil.

Psychomédia avec source(s): WebMD.
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