La thérapie cognitive basée sur la pleine conscience réduit la vulnérabilité à la rechute en dépression en aidant notamment à contrer les patterns de pensées mal adaptés et à répondre avec plus de compassion aux jugements négatifs envers soi-même, rapportent les auteurs d'une étude publiée en octobre 2020 dans la revue Psychiatry Research : Neuroimaging.

Cette étude visait à déterminer les corrélats neuronaux qui sous-tendent ces effets.

Kate Williams du Département de neuroscience et de psychiatry de l'Université de Manchester (Royaume-Uni) et ses collègues (1) ont étudié l'activité du cerveau au moyen de l'IRM lors d'une tâche suscitant des sentiments de blâme envers soi-même ou envers d'autres.

Seize participants en rémission d'une dépression majeure ont passé des évaluations par IRM avant et après la thérapie cognitive basée sur la pleine conscience.

Ils ont aussi répondu à des tests évaluant la compassion envers soi-même, la tendance à la pleince conscience et les symptômes de dépression.

Les résultats suggèrent que la thérapie est associée à une réduction des activations dans certaines régions cérébrales en réponse à des situations propices au blâme de soi-même, ce qui peut s'expliquer par une augmentation de la bienveillance envers soi-même.

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(1) Rebecca Elliott, Shane McKie, Roland Zahn, Thorsten Barnhofer, Ian M.Anderson.

Psychomédia avec source : Psychiatry Research: Neuroimaging.
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