Arrêt traitement EFFEXOR. Symptômes de sevrage

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J'en suis presque sortie !!!

#69 Posté le (anonymement)

Bonjour à tous et toutes,

J'espère bien pouvoir aider quelqu'un.
Cela fait au moins 4 ans que je consomme effexor pour une dépression suite à une enfance très difficile. J'ai élevé mon garçon seule, donc je n'avais jamais eu le temps de régler mes problèmes, entre le travail, les études universitaires et le bien-être de mon garçon mes problèmes furent poussés sous le tapis pendant de nombreuses années.

Il y a 7 ans, j'ai rencontré un homme formidable qui m'a accepté et aimé pour qui je suis, de plus, à mon grand bonheur, il aime mon fils.

Tout allait bien pour moi jusqu'à ce que les médias parlent de Nathalie Simard et son abuseur de merde! Cela m'a replongée dans mon cauchemar à moi!

J'ai consulté 2 psychologues qui m'ont aidé... mais je trouvais que je plafonnais dans mes progrès donc, mon médecin et moi avons décidé que j'avais besoin d'aide pour m'en sortir.

J'ai essayé un médicament qui n'était vraiment pas pour moi. Ensuite ce fut au tour d'effexor à raison de 112 mg par jour.

Il y a 2 ans j'avais tenté l'arrêt de ce médicament car je me croyais prête. Avec les conseils de mon médecin, c'est-à-dire alternance de doses, sauts de jours ect. j'ai essayé sans succès car les effets secondaires du sevrage étaient trop horribles! J'étais devenue moi aussi un monstre! Tout me contrariait!

Voici l'histoire de mon succès cette fois-ci:

1. Soyez vraiment convaincus et prêts à cesser ce médicament.

2. Ayez le support de vos proches et amis.

3. J'ai coupé mes doses dans l'intervalle de deux semaines. Je suis passée de 112 mg à 75 mg pour une semaine. Bon, les symptômes du sevrage n'étaient pas si mal (étourdissements ect.) après une semaine de ce traitement j'ai passé de 75 mg à 37.5 j'ai fait ça pendant deux jours. Oui, j'ai eu des étourdissements mais c'était quand même supportable. Voici où ça se corse !

4. Je vous conseille fortement (c'est impératif) prenez une semaine de congé de tout... travail, ménage, enfants et pensez à vous! car la dernière étape c'est-à-dire le vrai sevrage est vraiment infernal mais ça en vaut la peine car après 5 jours les effets du sevrage sont beaucoup plus tolérables, promis, juré!

Durant les 4-5 jours de mon sevrage, j'ai ressenti une panoplie de désagréments, je vous jure, j'aurais préférée donner naissance que de vivre ces derniers jours c'est à ce point difficile mais soyez patients et croyez moi, je ne veux plus jamais revivre ça, je crois que c'est une des pires épreuves de ma vie!

Voici ce que j'ai ressenti, sur une échelle de 1 à 10 (10 étant le degré plus élevé) mes symptômes au jour 2 étaient 15 sur 10 !

étourdissements, impression d'avoir une vision saccadée, impression de marcher sur un bateau en pleine mer agitée sans stabilisateurs, fusibles qui sautent constamment dans la tête, maïs soufflé qui éclate dans la tête, chocs électriques dans le tête, hypersensibilité à la lumière et aux bruits (tout est amplifié par 10) estomac agité, diarrhée, mal être général, sueurs nocturnes intenses.

Si un médecin me lisait il ne serait probablement pas d'accord avec ce que j'écris, mais je m'en fous car ça m'a aidée à calmer les effets du sevrage.

Boire du vin rouge pour engourdir les effets indésirables, prendre une gravol le soir avec un verre de vin. C'est un excellent cocktail pour dormir. Boire beaucoup d'eau pour éliminer au maximum, prendre des omégas avec teneur élevée en EPA et DHA (1000 mg/jour) Manger, dormir, pleurer si vous en avez besoin. Parlez de ce que vous vivez avec des gens qui vous supportent et vous encouragent. Évitez toute personne négative dans votre entourage. Soyez patients ! Les symptômes s'atténuent de jour en jour.

Je me suis vraiment sentie comme une junkie en manque (au figuratif car) je n'ai j'amais utilisée de drogues dures mais je peux maintenant comprendre (je crois) ce que ces gens peuvent ressentir lorsqu'ils sont en manque.

Bon courage,

J'en suis au jour 5 sans effexor et mes symptômes sont un niveau 3 sur 10 (ce qui est beaucoup plus acceptable) et je suis persuadée que demain j'irai beaucoup mieux.

Amicalement,

C.R.

courage!

#68 Posté le (anonymement) En réponse à : Cold Turkey, ou le sevrage a la dure... (#67)
John
tu devrais écrire , tu as un style imagé et percutant extraordinaire, de plus, tu fais des comparaisons imagées très vraies: c'est exactement le ressenti du sevrage que tu décris!
j'ai décidé de me sevrer d'effexor pour la 3ème fois et je tiendrai bon mais il faut le faire très très progressivement: un jour une gélule à 75, le lendemain la moitié (37,5) puis encore 75, etc pendant un mois seulement ensuite tous les jours à 37,5 pendant un mois etc..
nb : il y a 8 ans que je suis sous effexor pour cause d'angoisses matinales invalidantes
alors bon courage et haut les coeurs
marie claire

Cold Turkey, ou le sevrage a la dure...

#67 Posté le (anonymement)

WOW!!!! Ca fait peur de voir autant de gens remettre en question leur medications.

Dans mon cas, je prend FX-Or depuis 2 ans a raison de 300 mg en une dose.
Depuis le 26-02-11, je ne prend plus mes medocs.

Je ne sais pas pour vous mais pour moi c'est un reflexe qui m'a mis sur la piste. 4o% des fois, a la prise de mes cachets, je veux meme pas les avaler mais les regurgiter!
Je trouve egalement fatiguant d'avoir l'impression qu'une chape de plomb recouvre mon cerveau, comme s'il passait sous oocupation etrangere.

Je suis vicitme de la plupart des effets secondaires du produit meme ceux que le pharmacien ne connait pas.

En ce temps de sevrage, j'ai moi aussi la tete legere mais etant un toxico (bon, ca y est le mot qui tue est prononcé) je suis habitué de la tete dans les nuages, je vois ca un peu comme un trip gratuit.
Ca derange un peu quand ca demande du doigté mais je m'en sors pas si pire.

Pour le reste, je me rend compte que j'ai enduré une situation bien trop longtemps a cause de ces medocs. Je mange insuffisament, je vis une vie de pauvre mais je vais m'en sortir.

La depression comme bien des maladies sont le reflet de ce qui ce passe en nous.

N'avez-vous jamais été indisposé a la veille d'un evenement qui vous deplait souverainement?
J'ai deja vomi a en manquer d'air, chaque matin durant trois semaines, jusqu'a ce que je quitte mon emploi et que je cesse d'etre malade. L'endroit je le trouvais, sinistre, pas du genre epeurant mais plus debilitant, pas stimulant, une voie sans-issue.

Il y a aussi les reves recurrents qui sont fréquement des tentatives psychiques de nous faire passer par-dessus un obstacle de la vie courante. Ne les craignez pas, BATTEZ-VOUS, REAGISSEZ, vous possedez le pouvoir, dixit Dieu.
Quand vous reussirez a le vaincre, vous vous reveillerez statisfait, plein de force, rempli d,energie...

Je crois donc que le cerveau, en nous forcant a prendre un arret afin de se resynchroniser, nous oblige a regarder ce qui nous entourent et ce que l'on ressent.

Prenez le metro, les gens font la gueule le maitn en se rendant a la job mais PORTEZ ATTENTION LORS DU RETOUR, les gens font encore la gueule!!! Moi quand je rentre chez nous je souris meme si je suis fatigué, je retourne vers ou je me sent bien.
VOus sentez-vous bien dans votre vie?

Je crois que c'est le secret de la santé mentale, etre en accord avec soi. Pourquoi etre boucher si on est vegé?

Pourquoi je dis ca avec autant d'aplomb?
Peut-etre le manque et le syndrome du messie mais plus par example personnel.
Depuis pres de trois ans je me force, me contraint, a accepter les gens qui compose l'univers de ma femme; peu importe ce que je fais, c'est forcememnt mal.
Je me sens comme sur du papier-mouches, essayant de decoller mais je sais que je vais y arriver.
J'ai recemment decidé de ne plus le subir.

Pour ca je me suis mis au gym. Voir son corps reprendre une forme et un tonus, parfois perdu, parfois ayant jamais existé, vous remet de la mine dans le crayon. On se tient mieux, on parait plus sur de soi ne serait-ce a cause de la posture qui se corrige par le sport/exercice, On apparait plus energique, etc...
Je passe les volets coeur/poumons/diabete,etc... on connait tous.

BOn, je crois que je vais arreter ici.

Merci de prendre le temps de me lire.

ET CONTINUONS LE COMBAT!

Les pillules du cerveau pourrait a temre finir par asservir le peuple.
Dire que dans les films futuristes, je me voyais jamais comme le pauvre, le mal-aimé qui chercherait a se sauver du systeme, celui qui a pas acces au stuff hi-tec...

Je vous laisse sur les deux points suivants:

1- Cherchez la chanson « Ma vie a l'heure, des respectables»

2- cherchez le film equilibrium, quand la fiction rejoint la realité...

Bonne chance a chacun de nous,

John Jarry

Quelques jours plus tard...

#66 Posté le (anonymement) En réponse à : Dans le même cas (#62)

J'ai fini par retourner voir mon médecin parce que moralement, ça n'allait pas du tout, j'étais sans cesse très triste, très en colère, j'accumulais les nuits sans sommeil (même après des séances de sport intensif).
En fait, mon taux de sérotonine est bas, et Effexor vient aider à réguler tout ça.
Donc si après le sevrage (je suis passée de 150 LP à 37,5 LP en 6 mois, et j'ai arrêté il y a 2 mois), une fois les symptômes "physiques" passés, vous vous sentez aussi mal qu'avant la prise de l'AD, vous êtes pt-être dans le même cas.

la solution de ce médecin: je reprends effexor 75 LP (pfiou) puis je refais un sevrage (repfiou) avec de l'homéopathie en complément...

Je tacherai de repasser vous dire comment ça se passe...

effexor

#65 Posté le (anonymement) En réponse à : dépendance (#64)
bonjour! j'ai pris effexor 75mg durant des années.Mon médecin m'a arrêté depuis 2 mois bientot.J,ai pris ce médicamnet pour troubles anxieux,légère déprime, stress, au travail et tout le tralala..quand j'ai proposé à mon médecin d'arrêter il y a 3 ans vu que j'étais en ménopause il m'a suggéré de continuer que ca pouvait m'aider à surmonter mes symptômes. Depuis que j'ai arrêté tous les symptômes de sevrages que je lis je les ais,et les ais encore même après 2 mois.Je ne sais pas si c lefait que j'ai passé comme on dirait ma ménopause ''les yeux fermés'' et là je me retrouve avec une facon de fonctionner avec mon corps et mon esprit qui n'est plus la même qu'avant ma ménopause! Je ne me sens pas très bien psychologiquement je ne me suis jamais sentie comme ca avant!! je ne revois mon médecin qu'en avril et je me demande si je v être obligée de prendre ca toute ma vie car si ces symptômes continuent encore je ne sais pas ce que je v faire ca fait 2 mois et aucun amélioration!!au contraire c pire qu'avant! J'ai encore effexor sous la main mais je ne me décide pas à en reprendre car je me dis qu'un jour ca va arr^ter mais je ne sais pas combien de temps je v pouvoir rester dans cet état q,qu'un at-il vécu cà??

dépendance

#64 Posté le (anonymement) En réponse à : stop effexor (#60)
J'ai fait une dépression,il y a 7 ans dû à mon milieu de travail. Effexor 250mg. Deux ans plus tard on diminuait ma dose....150mg. L'année suivante, mon médecin et moi trouvions que tout allait bien et on a pensé au sevrage. Il m'a été impossible d'arrêter complètement. Je ne suis plus dépressive. Tout va bien dans ma vie mais il m'est impossible de baisser l'effexor sous les 75mg par jour.(J'ai vraiment essayer, c'était l'enfer) Il y a selon mon médecin, une infime portion de gens qui ne seront jamais capables de se sevrer du effexor et j'en fait partie.
Quand une journée j'oublie de prendre un comprimé...
c'est comme si je faisais une crise d'hypoglycémie: sueur, tremblement, nausée, sensation de coton dans la tête, vomissement, étourdissement, humeur épouvantable et crise de colère!!! J'aurai probablement toujours besoin de ce qui est devenu une espèce de béquille mais je l'accepte si cela m'assure la paix intérieure à moi et à ma famille.

bonjour à toi qui me donne de l'espoir

#63 Posté le (anonymement) En réponse à : Sevrage d'Effexor (#48 par DCF__1115)
J'ai fait comme toi et je ressentais les symptômes avec comme des décharges des que je tournais la tête. J'étais mal avec des problèmes au niveau de la vue.
J'ai diminué 37,5 un jour sur 2 mais pendant 3 semaines et quand j'ai voulu arrêter j'ai eue très mal à la tête et surtout du côté droit de ma tête (oeil droit et oreille).
Ce matin, après 4 jours de souffrances, j'ai repris effexor 37,5 en me disant qu'il fallait que je fasse ce traitement au moins 3 mois.
Je penserais à toi en me disant que je vais m'en sortir car je n'ai pas pu compter sur mon psy, c'est lamentable.......
Merci
J'espère une réponse
Josette

Dans le même cas

#62 Posté le (anonymement) En réponse à : stop effexor (#60)
Bonjour Geoffrey,
Si tu as résolu ton problème psychologique, la chose qui peut t'aider pour pallier le manque, c'est le sport. Quand tu en feras, ton corps va produire une hormone (l'endorphine) qui va combler le manque. Je suis en fin de sevrage, j'ai tout le temps la larme à l'œil (les autres symptômes ont tous fini par passer, j'ai arrêté il y a 2 mois) sauf quand je sors de la salle de sport.
Bon courage!

ce matin je commence a

#61 Posté le (anonymement) En réponse à : stop effexor (#60)
ce matin je commence a diminuer effexor xr 150,je descend a 112.5.cest sur que tu va avoir des symptome,mal de tete,etourdissement,mes ca va passer asser vite,moi jetait tresser a lidee de diminuer,mes faut foncer,ca ve aller bien asser vite.salut