Arrêt traitement EFFEXOR. Symptômes de sevrage

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Arrêt drastique, du jour au lendemain

#252 Posté le (anonymement)

Cela ne faisait pas longtemps que je prenais Effexor (à tout le moins, le médicament générique). Trois mois tout au plus. Mon docteur, qui pourtant connaît très bien le pouvoir de la pensée sur le corps et les émotions, m'a prescrit ce ''médicament'' puisque depuis certains temps, j'avais des crises de rage intenses. En fait, je me suis rendu compte que je faisais de l'anxiété depuis très, très longtemps (j'ai 26 ans, ça a commencé vers les 8-9 ans dans mon cas, à force de me faire harceler et menacer à l'école et de vivre dans l'angoisse constante de me faire battre, maltraiter et ainsi de suite).

J'ai commencé la prise de médicament sans trop de heurt. Les deux premiers jours, à dose de 37,5 mg, j'étais sur un solide ''buzz'', un peu comme si j'avais calé un 40 oz de rhum à moi seul. Après avoir passé à une dose de 75 mg, j'ai ressenti un bien être et un calme très agréables pour moi, ma compagne et pour ma famille.

Après cette lune de miel qui n'a duré que trois mois, certains des symptômes que j'avais avant la prise de médicament ont réapparu : agressivité, perte de contrôle de mes émotions, démotivation et ainsi de suite. La chose nouvelle qui est apparue : les idées suicidaires. J'étais constamment en train d'établir des plans dans ma tête afin de déterminer comment j'en finirais avec ma vie afin que cela fasse le moins de mal possible aux gens que j'aime et qui m'aiment aussi. Wow.... un antidépresseur qui rend plus dépressif? Fuck Off!!!

J'ai donc décidé de cesser le médicament par moi-même sans l'accord de la sacro-sainte ''autorité'' qu'est mon médecin. Pourquoi? Parce que dans la médecine occidentale, vous en conviendrez, on règle souvent un problème à la surface et non à la source ; mon doc m'aurait donc sûrement prescrit une dose plus forte. Mais je n'ai pas le goût de me droguer consciemment, sachant très bien que le problème qui est enfoui en moi est en train de se déterrer et que la prise de médicament n'est, selon moi, qu'un pansement temporaire sur une blessure plus profonde.

Bref, j'ai coupé du tout au tout, du jour au lendemain, de 75 mg à 0. Comment je me sens? Ça dépend de l'heure. Mais j'ai la chance d'avoir assez de conscience pour reprendre le dessus, même si je me sens comme de la merde, parfois.

Étourdissements, haut-le-coeur, mood swings, sons étranges dans mon cerveau (un genre de ''gzitt'' qui se fait entendre à chaque fois que je bouge les yeux à gauche ou à droite), confusion, bouffées de chaleur... Est-ce normal, selon vous, qu'un médicament censé vous guérir vous donne autant d'effets néfastes lors du sevrage? Pour moi, c'est la meilleure réponse que je pouvais avoir : AUCUN médicament ne peut changer qui vous êtes vraiment. Il peut en altérer certaines parties, mais vous avez le pouvoir, à l'aide d'outils beaucoup plus efficaces et potentiellement moins dommageables pour votre santé, de vous en sortir et de laisser s'émaner toute la lumière qui se trouve en vous. Pour ma part, je sais que ce n'est qu'un moment un peu désagréable à passer et que bientôt, mon corps aura digéré ces médicaments nocifs afin que je puisse reprendre le dessus par des moyens qui selon moi seront beaucoup plus sains à moyen et long terme.

Voici quelques trucs que je fais et que je vous partage afin de vous en inspirer pour que votre sevrage se passe mieux :

1- Reposez-vous. Souvent. Même fermer les yeux quelques minutes seulement peut vous apaiser (avec une musique douce, c'est encore mieux)
2- Faites lire à vos proches des blogues comme celui-ci. Ça leur permettra de mieux comprendre ce que vous vivez et de vous appuyer dans votre épreuve
3- Même si votre corps vous dit le contraire, faites du sport ou des activités physiques relativement intenses. J'aurais cru que j'aurais été étourdi et inapte à faire du sport, mais à ma grande surprise, je suis plus alerte, les étourdissements s'en vont comme par magie et j'ai l'impression de sortir ce poison de mon organisme plus rapidement.
4- Tenez bon, tenez bon, et tenez bon! Gardez des pensées positives à votre égard, et dites à votre corps et votre cerveau que la lumière au bout du tunnel se fera voir bientôt. Après la pluie, le beau temps!

En espérant que mon témoignage pourra en aider quelques uns d'entre vous. Paix et respect à chacun d'entre vous!

Moi aussi je souffre de se poison

#251 Posté le (anonymement)
Depuis 3jours je ner pas d'effexor dans le corps et ses terribles les effet que je ressent vertige ..nauser ...cauchemards ...crise de larme et anxieter et paranoya ...aucune energie ..sueur froide et colere ...jaimerais changer de medication mais le sevrage me fait peur finalement ...je ne suis pas bien depuis plusieur jours combien de temp sa va durer ?

Tous(es) éliminons EFFEXOR !

#250 Posté le (anonymement)

Salut à vous,

Je souffre à cause de ce poison. J'en prends 225mg par jour. Je fais des rêves et des cauchemars. Je subis des sousbrossauts fréquents le soir et la nuit surtout lorsque je saute une dose. Cela fait quinze ans que j'en prends. Je vais demander à mon médecin de me prescrire autre chose et que je diminue progressivement ce "médicament". Je suis rassurée de voir que je ne suis pas seule à avoir des problèmes de ce genre.
Je me demande pour quelles raisons les médecins continuent d'en prescrire. Ont-ils des récompenses des fabricants ou sont-ils indifférents aux plaintes de leurs patients ? N'ont-ils pas le temps de se renseigner ?

Merci

#249 Posté le (anonymement) En réponse à : Arrêt traitement Effexor - Ma longue traversée (#218)
Entrain de diminuer moi même l'effexor de 187.5 que je prenais chaque jour, tu es la première personne qui m'encourage vraiment. Ton texte est ordonné, bien écrit et la réflexion bien pondérée. Merci et félicitations pour ton sevrage!

Ça ma pris des années avant

#248 Posté le (anonymement) En réponse à : arrêt (#245)

Ça ma pris des années avant d'arrêter d'avoir des effets secondaires. C'est un médicament très difficile à arrêter.... Il faudrait tellement que les gens sachent dans quoi ils s'embarquent AVANT de le prendre! À déconseiller.....

arrêt net et définitif de l'effexor

#247 Posté le (anonymement) En réponse à : Arrêt Effexor (#226)

Bonjour à vous,

Je ne sais pas où vous en êtes concernant l'arrêt de cette saloper... pardon mais c'est plus fort que moi.
J'ose espérer que depuis ces quelques mois vous avez réussi à arrêter et êtes définitivement débarrassé de cette drogue.

Pour ma part, j'ai subi une intervention médicale très difficile l'année dernière. Cette intervention m'a plongée dans une dépression les semaines qui ont suivi. J'étais en couple alors et j'ai décidé de sauver les meubles comme on dit. Mon compagnon n'arrivait plus à supporter mes troubles, mes sautes d'humeur et pour la première fois de ma vie, je ne savais plus comment avancer. Desespérée, je suis allée voir mon médecin traitant pour qu'il trouve une solution avec moi. Au final, il a été au plus... simple : les antidépresseurs. Il m'a precrit de la venlafaxine (effexor nom commercial) à 75mg/jour.

la première prise a été comme une montée d'ecstasy (en me renseignant, j'ai lu plusieurs témoignages qui le décrivent aussi comme ça). j'étais terrifiée, et puis je me suis complètement accoutumée. Au début, la dose journalière suffit et puis arrive le moment où l'on se demande si ce ne serait pas bien d'en prendre un peu plus. Enfin bref, j'ai réussi à lutter contre cette tentation et me suis cantonnée à la dose prescrite.

J'en ai pris pendant 6 mois. Jusqu'au jour où j'ai eu ce tilt. Comme une bulle qui éclate dans la tête et qui m'a fait prendre conscience de mon état d'esclave face à cette drogue. Ma vie semblait normale, je semblais normale aux yeux de mes proches (mis à part le fait que j'avais constamment les pupilles très très dilatées), mais quelque chose ne tournait pas rond. Je n'étais pas complètement moi... je m'étais perdue.

J'ai alors décidé d'arrêter tout net le traitement, sans même consulter mon médecin. Il m'avait dit que le sevrage n'est pas simple mais que par paliers, ça pouvait bien passer.

Bizarrement, je n'y ai pas cru une seconde. Je sentais que j'allais galérer, à bien doser la prise, à bien diminuer, à ne pas être tentée d'en prendre plus, "juste pour cette fois", je me suis sentie comme une addict, et il fallait que ça cesse. J'ai pris le taureau par les cornes et je n'ai pas été déçue. J'ai tout stoppé d'un coup.
Le sevrage a duré deux semaines complètes suivies d'une période de convalescence.
Deux semaines d'enfer.
Je n'ai jamais ressenti... ça... de ma vie. Mais j'étais véritablement en manque. Et les symptômes étaient affreux. Je n'avais pas envie de mourir mais j'avais littéralement l'impression d'être en train de mourir. Tout se passe dans le cerveau, tout est équilibre et déséquilibre chimique. Et là, je mettais un sacré coup de pied dans la fourmilière.

Néanmoins, c'est possible d'arrêter, il le faut. Les symptômes ne durent pas et quand ils finissent par s'estomper, on se sent délivré, enfin soi-même et beaucoup... plus fort.
C'est une fierté de pouvoir arrêter. Comme toute drogue.

Quand vous dîtes "tant qu'à souffrir, autant en finir complètement!!", je suis à un millard de pourcents d'accord avec vous.
Parce qu'aujourd'hui je me sens plus forte et je sais que je ne retomberai jamais plus là-dedans.

arrêt d'effecsor à long terme.

#246 Posté le (anonymement) En réponse à : Pire que toutes drogues (#213)
Moi,depuis le premier juillet j'ai commencé le sévrage par moi même. puisque nous ne pouvons pas réduire moin de 37.5. j'ai décidé d'ouvrir mes capsules et d'en enlever 10 % beaucoup d'ouvrage mais aucun symptome. je prend 150 mg depuit 16 ans. mais je tiens y aller progressivement. 10% par deux mois et jespère une jour réusir.ça ne sert à rien d'aller trop vite. Dans une capsule de 150 mg il y a 450 petite billes blanche alors j en enleve 45 et dans deuc moi je vais en enlever un autre 10% . je crois que de cette façon il ne debrait pas y avoir trop de symptome. notre cervesu doit s' habituer très lentement.
Bonne à tous car cette merde ne debrait même pas exiter. sait une opignon personnel.
Bonne journée!

arrêt

#245 Posté le (anonymement) En réponse à : Arrêt de l'Effexor (#234)

Bonjour

Je suis soulagée de voir que d'autres personnes ont aussi ces effets indésirables.

Cela fait plus de cinq ans que je prend effexore et la ça fait une semaine aujourd'hui que j'ai complètement arrêté.

Mais je suis vraiment pas bien vertiges, naussés, maux de têtes, je pleure pour un rien, cauchemars, bouffées de chaleurs.

Il faut que je tienne bon mais c'est si difficile!

Savez-vous combien de temps doit on enduré ces effets???

Svp déconseiller ce médicaments à quiconque voudrait en prendre!!!!

Courage à toutes et tous ceux qui essaient d'arrêter!

Moi aussi je prend effexor

#243 Posté le (anonymement) En réponse à : comment arreter ? (#238)
Moi aussi je prend effexor depuis mes 14 ans et j'ai maintenant 23 lol... Au debut je pense serieusement que cela ma aider jetait depressive et tout mais jai continuer le traitement meme si je netait plus sur que j'en avais de besoin... Je ne me fesais pljs suivre depuis des annee. Il y a trois semaines j'en ai eu assez jai ete a lhopital et jai demander de bzisser ma dose de 150 mg pour les cesser sinon changer de médicament. Jai passer une semaine a 112 mg en suite 4 jour 75mg.. Maintenant jen suis a 37,5 mg pour quatre jour. et je commence a sentir les effet secondaire. J'ai peur quand je vais tomber a zero.. Jai mal au coeur tout le temps et les vertiges jen parle meme pas la nuit cest affreu des cauchemard eveiller jai des boufee de chaleur mais cette fois ci je n'abandonne pas. Je veux évacuer cette merde. Avoir su jamais jaurais pris de effexor. Il parrais que cest ls plus pire pour arreter.

enlever par granuler arrete de efexort

#242 Posté le (anonymement) En réponse à : Arrêt de l'Effexor (#234)
comment avez vous fais pour diminuer par granuler? et si c'est un par un et en combien de temp? merci

Sevrage Effexor

#241 Posté le (anonymement) En réponse à : arrêt difficile (#236)
Bonjour tout le monde !
De toutes évidences, nous sommes terriblement nombreux à être au prise avec ce médicament et ses effets indésirables lors de l'interruption du traitement.
Après avoir lu multe multe témoignages, je me rend compte qu'il n'y a malheureusement pas de bonne façon de cesser la prise d'Effexor.
Ceux qui tentent de baisser graduellement la dose ressentent autant de signes de sevrage ('chocs' au cerveau, maux de tête, sommeil difficile, cauchemer, vagues de chaleur etc) que ceux qui coupent drastictement la prise du médicament.
J'y vais donc pour la deuxième option. Je suis passé de 150mg à 75mg en une semaine puis de 75mg à 0 depuis 3 jours. Quelques nuits difficiles et tous les désagréments n'ont pu être évité, bien sûre.
J'aurais aimé que l'on m'avertisse avant le début du traitement mais mon médecin m'avait bien dit 'ce médicament ne cré pas d'addiction physique'...menteur ou ignorant ? Je commence à croire que c'est payant de prescrire Effexor...
Bon courage à tous et soyez vigilants. Les idées noires peuvent ressurgir rapidement.

Effexor: réponse pour Bibi

#240 Posté le (anonymement) En réponse à : COMMENTAIRE (#225)
Votre commentaire m'a encouragé car je viens d'arrêter ce médicament. J'ai pris 150 mg d'effexor pendant 1 an suite à un accident et compte tenu que j'ai des douleurs neurologiques, les médecins m'ont convaincu de prendre ce médicaments. Je dis convaincu car je ne voulais pas le prendre. J'ai demandé à l'arrêter et comme mon médecin de famille ne voulait pas, j'ai décidé de l'arrêter par moi-même de façon très progression (5 semaines). Maintenant, j'ai des effets secondaires de sevrages depuis 3 semaines: mal à l'estomac, mal de coeur et diarrhée (ce qui fait changement après avoir été constipée pendant 1 an). Vous me dites que cela va passer alors, je vais prendre mon mal en patience et ne pas voir mon médecin car je ne veux pas le lui dire car je ne veux pas qu'il essaie de me convaincre de prendre un autre médicament. j'en ai marre des médicaments. Je vous remercie infiniment de votre témoignage qui m'a été fort utile et je vous souhaite beaucoup de courage dans votre situation. J'ai eu mon accident en mai 2012, il y a déjà 2 ans... CHATOU