Comment rompre ?

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Janvier américain... fevrier brésilien ??

#138 Posté le par DCF__0015
Bonjour Belette !



Ca fait un long moment que je suis restée muette, me revoilà. Il faut dire que ces dernières semaines ont été assez riches en évènements et en réflexions, mais je prends tout le plus calmement possible, j’ai vraiment besoin de me reposer, d’enfin faire quelque chose de ma vie qui soit un peu moins n’importe quoi, et pour cela, inutile de me précipiter… Je commence à apprendre la sagesse, ça devient inquiétant !

Je suis partie 1 semaine à New York en janvier, chez un ami, et ça m’a fait le plus grand bien, l’année commence - enfin, continue, devrais-je plutôt dire - très très bien !

En fait, j’avais prévu ce voyage lors d’un dîner avec ma meilleure amie (l’ex de mon ex-loulou maintenant… quand j’y pense… quelle histoire compliquée…) en décembre. Nous sommes allées dans notre restau préféré (Macéo, rue des Petits Champs dans le 2ème), nous avons finalement laissé tombé le sempiternel entrée-plat-dessert-vin rouge pour un foie gras–champagne, et toute à notre euphorie de disserter sur la vie et les grandes choses que nous allions en faire car notre bonheur ne tient qu’à nous – plus ce que les autres veulent bien nous donner (« Maintenant que je ne suis plus avec ce con… quand je regarde le truc, je me dis : mais comment j’ai fait pour rester 1 an avec lui ??? J’aurais dû partir au bout de la première semaine !!» comme me disait ma copine…), nous avons décidé de les faire ces vacances ensemble depuis le temps qu’on en parle. Mais quand ? Et où ? « Et si on allait à New York ?? Un ami très cher vit là-bas, depuis le temps que je dois aller le voir !!!!» « Ah mais oui !!! Bon dès demain, on essaie de se caler une semaine en janvier ! ». Et voilà, comment, sitôt sortie du restau, j’ai appelé mon copain aux US et lui ai dit : « Si on vient en janvier, ça te va ?? » … Le lendemain je posais mes vacances et achetais mon billet d’avion… et nageais dans un bonheur sans nom… depuis le temps que je rêvais d’aller à New York, depuis 5 ans que mon ami vit là-bas (ça fait 10 ans que je le connais, je l’adore) et que je lui promets d’aller le voir sur son terrain !!

J’ai passé une semaine formidable. Je me suis baladée dans cette ville que je trouve sensationnelle et j’ai partagé de vrais fous rire avec ma meilleure amie, mon ami m’a accueilli la porte grande ouverte chez lui, a pris soin de moi, j’ai vu un couple d’amis très proches (j’ai fait mon école de commerce avec lui, il était le colloc de mon ex le fuyard, il fait partie du cercle de mes amis très chers) qui viennent également de s’installer à NY, et je me suis sentie heureuse de passer enfin du temps avec des gens que j’aime et qui m’aiment. Et je me suis dit : c’est ça la vie, ce n’est pas plus compliqué que ça. Passer du temps avec les gens qui nous font du bien.

Quand je suis rentrée de New York, où je n’avais pas pensé une seule seconde à mon ex-loulou, j’ai trouvé justement une lettre de lui au courrier, en réponse à ma lettre.

Je vais te retranscrire ce qu’il m’y a écrit :

Il me demande de le pardonner d’avoir pris du temps pour me répondre. Me dit que ma lettre est finalement (?) belle, alternant coups de griffe jusqu’au sang et belles déclarations, et qu’il va essayer de faire aussi bien. Il commence par me dire qu’il serait inutile d’essayer de se justifier, il n’y a pas grand chose à dire, ça ne ferait que remuer le couteau dans la plaie et nourrir un ressentiment qu’il ne peut, ni ne veut, ignorer.

Il écrit qu’il a donc une très grande amitié pour moi, je le sais (il aime mon regard, mes mains (tiens ?), mon attitude oscillant entre séduction et charme, ma finesse d’esprit, ma lecture du monde qui m’entoure…). Cette amitié s’est transformée en quelque chose de beaucoup plus fort, pour de bonnes et de mauvaises raisons, jusqu’à ce que me voir soit devenu comme une drogue dont il ne pouvait plus se passer.

La violence des faits témoigne de son incapacité à assumer une relation « incestueuse », et il était devenu incapable de me quitter, mais tout aussi incapable d’annoncer la situation à tout le monde, advienne que pourra, et sa cruche (bon, ok, il cite son prénom, mais je ne vais pas l’écrire là, nous dirons donc, sa conquête) était une occasion trop belle de « casser la vague sur le rocher sans que personne ne s’étonne de l’issue du choc » (il est gentil, mais les autres, on s’en fout, moi, ça m’a fait super mal… Mais ça ne se fait pas de commenter les écrits). Il ne faut surtout pas que je vois dans la violence de ses actes une quelconque préméditation, juste qu’elle est la conséquence d’une situation qui craquelait de toute part, qui ne pouvait plus continuer, alors que les mots ne suffisaient plus, qu’il était incapable de dire les choses, car il ne les voulaient pas vraiment non plus.

Cela dit, et « le monde est finalement très injuste, le prétexte s’est avéré être bien mieux qu’un prétexte » (comprendre à mon avis que sa conquête qui à la base était manifestement censée juste l’écarter de moi s’avère être une fille absolument extraordinaire !) « et la boucle est bouclée pour tous. Elle ne le sera cependant jamais complètement, car il est des choses, des extraordinaires et des tragiques, qu’on n’oublie jamais. Tu as été un pan de moi, j’ai été un pan de toi, et j’espère que les diamants que nous avons vu serons toujours à nous. » (C’est Beeeeeaaaaaauuuuu !!).

Il me le répète, il souhaite vraiment rester mon ami, ça peut paraître hypocrite mais c’est comme ça, et il pense avoir assez de force pour surmonter le douloureux et ne garder que les moment profondément amicaux, joyeux et dansants qui le lient désormais à moi pour toujours. Et il aimerait que nous puissions le faire ensemble. Sur ce, il m’appellera dans les jours prochains, pour m’inviter à dîner, si je l’accepte, et me convaincre de rester proche.

J’attends toujours qu’il m’invite à dîner, d’ailleurs.

Là-dessus, ça m’a fait plaisir qu’il m’ait envoyé une lettre, je ne sais pas trop quoi en penser... Est-ce honnête, ou bien l'ultime moyen de s'en sortir indemne et avec les félicitations du jury, no sé, et de toute façon, je ne le saurais jamais, c'est dans sa tête, pas ailleurs, inutile donc de chercher midi à 14h. Et je lui ai envoyé un message pour le remercier, en lui expliquant le retard de ma réaction (ça faisait une semaine qu’il l’avait envoyée) vu que j’étais à NY. Il me répond : «NY… mouais… » « Quoi MOUAIS… ? GREEEAAAAT oui ! » et là, il m’a délivré une perle dont il a le secret : « Pas moi qui contesterais les qualités de New York !… » (sa copine est américaine…)… Bref, cet homme est incorrigible, je n’ai rien répondu, de toute façon je le voyais le lendemain pour une réunion au sommet de ma boite.

Le lendemain, première fois que je le revoyais donc depuis ce fameux "formidable réveillon paradisiaque de carte postale" (on ne doit pas aller chez le même libraire...), il m’a dit bonjour tout gentil en me pressant le bras, et quelques fois dans la journée, j’ai croisé son regard posé sur moi, sachant que j’ai évité un max d’être dans sa ligne de mire.

Le soir, on a diné tous ensemble, et pareil, il était tout gentil. Le lendemain, il m’a envoyé un mail « Titre : You are cool ! Texte : J’ai été très content de te revoir, et je pense que tu es une fille vraiment bien !! Je te fais un gros gros bisou. ». J’ai répondu, un jour après : « Moi aussi j’ai également été très contente de te revoir, et j’espère qu’on saura créer l’occasion de se « recroiser » (comprendre le sous-entendu : autre part que dans une réunion boulot). Je t’embrasse. ». Il a répondu : « Dîner demain soir at home avec d’autres amis (et sans XXX.) ? ». Ah ben là, j’étais bien emmerdée, parce que pas sûre d’avoir envie de le revoir « avec plein d’autres amis »… Mais j'ai apprécié sa délicatesse de m'épargner XXX. et d'être conscient que c'est très utile...

Je l’ai appelé le lendemain matin, pour accepter finalement le dîner, et là, il me dit que ben ouais mais en fait non, machin est parti au ski, truc a une soirée donc il n’est pas là, bidule a piscine et j’en passe, donc du coup, faute de protagonistes, le dîner va tomber à l’eau, et donc il va aller voir le match avec son frère au Parc des Princes ! Mais il me rappelle pour me dire. Merci de ton aide, vieux pote !!! C’était pourtant l’occasion rêvée de le faire ce fameux dîner, mais je dois lui faire peur… Il m’a rappelée, laissé un message pour confirmer cette débandade, et il me dit « Bon, cela dit, j’ai bien un dîner demain soir dimanche à la maison, Y. (mon ex, son pote) doit en effet venir dîner, mais je ne sais pas si tu as envie de revoir ton ex, et puis il y aura (Schtroumpfette...), et je ne suis pas bien sûr non plus que tu aies envie de l’avoir. Mais bon, si tu n’en as rien à foutre et que tu es cool avec ça, ça me ferait vraiment plaisir que tu viennes ». Il est adorable… Comment transformer la promesse d’un dîner à 2 « pour me convaincre de rester proche » en une invitation à dîner avec sa nouvelle conquête… ??

Je l’ai rappelé, laissé un message sur sa messagerie, en le remerciant pour son invitation, mais que, malheureusement, j’ai déjà un dîner prévu de mon côté, donc ça sera pour une prochaine fois. Et j’ai regardé le film du dimanche soir à la téloche. Dans une vie antérieure, j’y serais allée à ce dîner, docilement, persuadée de pouvoir surmonter l’insurmontable, me convaincant que l’ignominie n’est pas de ce monde, désireuse d’être partout où il y a de la lumière et où l’on daigne me laisser entrer. Là, j’ai su que ce dîner, je n’en voulais pas, oui j’aurais adoré voir mes amis, mais non, pas à n’importe quel prix.

Et j’ai appelé mon ex, car on s’était promis lors du réveillon de s’appeler ce week-end là pour se voir. On a convenu de déjeuner ensemble lundi midi, il ne repartait dans le Sud que le mardi.

Le déjeuner était très sympa. Il m’a demandé comment ça allait avec mon ex-loulou, je lui ai dit qu’il n’y avait rien à en dire, on s’est juste croisé. Il m’a expliqué qu’il était probablement mal à l’aise, et c'est pourquoi il ne m'a pas invitée à dîner en tête-à-tête, c'est pas facile, mais, "tu sais il ne se rend pas compte". J’ai expliqué à mon ex que c’est bien gentil de tout excuser sous couvert d’inconscience, mais c’est un peu facile. J’ai eu très mal, et ça, pas la peine de sortir de Polytechnique pour comprendre le mal qu'on a pu faire, surtout quand on l’écrit noir sur blanc dans une lettre. J’ai été choquée, je le suis encore d’ailleurs, cet homme m’a incroyablement choquée et ça, moi, tu vois, je m'en rends très bien compte. Il faut arrêter de faire n’importe quoi en brandissant un drapeau de « J’ai pas fait exprès… c'est pas de ma faute... c'est pas moi c'est lui...». Il s’agirait d’être un peu responsable de nos actes, on n’a pas 6 ans. Mon ex a été assez étonné que je lui parle comme ça. Dans leur groupe d’amis, personne ne s’envoie ce genre de vérités à la figure. Ils se complaisent tous dans une fange malsaine d’hypocrisie et d’inconsistance, pour oublier probablement qu'être bon, ça demande certains efforts qu'on ne leur a manifestment jamais inculqués. Mon ex m’a ensuite parlé de mon ex-loulou et de sa Schtroumpfette, qui est ravissante, intelligente et intéressante, beaucoup plus saine que son ex la déjantée, mais plutôt chieuse quand même, et il n’est pas sûr qu’il va la garder, parce qu’elle ne va pas supporter longtemps son trip voitures-foot… Il va falloir qu’il s’élève un peu… Et il me parle ensuite de sa nouvelle copine, une américaine (décidément !) qui repart aux States en juillet et qui a un mec là-bas dont elle est très amoureuse (eh ben mon pote, ça va te mener loin cette histoire, tu as raison, continue comme ça, tu es sur la bonne voie…). Mais elle le fait complètement triper, elle l’a fait mariner pendant des semaines avant qu’ils sortent ensemble, c’est terriblement excitant (ça, c’est vrai, les mecs adorent). Et là, il me dit, quasi-fièrement qu’elle est quand même assez chieuse, toujours à aller à droite quand il veut aller à gauche, pas très belle mais grande, 1m75 (c'est un critère de taille (c'est le cas de le dire - dans leur groupe... si tu es grande, tu gagnes un point, ça marche comme ça) et rousse, "alors, ça, elle se voit de loin" (et ça ma chère... c'est important... qu'on voit ta nana de loin... logique, ils sont incapables de regarder ce qu'ils ont sous leur nez, donc si les autres pouvaient au moins le voir, c'est toujours ça...) et « tu te rends compte, on n’a pas encore couché ensemble !!! Elle ne veut pas. On dort ensemble, mais c’est tout !!! ». Ah ben super… Bref, tout ça pour me prendre dans les gencives que de toute façon, les filles qui couchent le premier soir… (merci…) et que moi, tu vois, par exemple, comparé à elle qui est chiante, je suis trop gentille. Il faudrait que je sois plus méchante, plus chiante, faire marcher les mecs, les faire tourner en bourrique quoi. Dans un sens, il n’a peut-être pas tort, mais quand je le vois marcher la tête à l’envers, j’ai un peu de mal à donner de la valeur à ses précieux conseils !! Mais bon, il prend sa petite revanche, c’est de bonne guerre. Je l’ai remercié, mais je lui ai expliqué que j’ai cependant dépassé l’âge de la 4ème B, et mes relations, je les base sur autre chose que faire chier le monde juste pour le plaisir et jouer à la diva sainte nitouche pour faire lambiner mon mec. Je suis trop gentille, très bien, mais sorry, je suis comme ça, ma bonté me perdra, tant pis. Et j’ai repensé à mon ami des States (janvier américain !!!), qui m’adore et m’a dit en partant « Tu es adorable. Surtout ne change pas, reste intacte, comme tu es, tu es formidable. Je t’aime. »… Et là, je me suis dit : c’est sûrement ça la vraie vie. Arrêter de se faire chier avec des cons.

Voilà. Depuis, j’ai encore revu mon ex-loulou vendredi dernier car on avait (encore) une réunion-job. Toujours pareil, il était tout attentionnée et gentil, n’arrêtait pas de me regarder, il avait mis la cravate que je lui avais offerte (très subtil !! ). Le soir, on a dîné ensemble, c’était regards appuyés et allusions « Trinquons, ça nous rappellera les bons souvenirs » ou, à un partenaire à qui j’avais envoyé une pique et qui lui dis « Mais dis-donc, où tu les recrute tes consultantes ? Si j’avais voulu espérer quoique ce soit entre nous, je viens de me refaire efficacement remettre à ma place !!» il répond « Ah ben attends, c’est de la super came !!! Mais attention, cette femme est dangereuse, terriblement dangereuse… » et il plonge ses yeux dans les miens genre « Mmmmmhhhh ». N’importe quoi. Je l’ai observé pendant le dîner, enfin, disons « supporté », car il fait beaucoup de bruit, on ne peut pas le louper, et il était sans manières (il fume son gros cigare et balance les cendres dans le seau à champagne… top claaaaasse !!!!) et incroyablement grossier (un nombre de vannes machistes-cul impressionnant, un comique à répétition douteux sur Hitler, alors que les membres du bureau allemand, certes collègues, mais faut pas déconner, sont là…) Mon voisin de table, qui ne le connaissais pas (on dînait avec une autre boite avec laquelle on vient de monter un partenariat) m’a fait la réflexion : « C’est fou que les Allemands supportent cela… Je trouve cet homme terriblement grossier, c’est pathétique. ». Ouais… Pour prouver qu’il l’est, à la fin du repas, on était plus que 4, il a appelé sa copine à table « Are you asleep… where are you… And do you after... ». C’est mignon, elle qui parle aussi bien français que toi et moi et qui vit ici en France… C’en était trop, il pouvait se lever et s’isoler, au moins par respect pour moi, si tant est qu’il en ait, mais comme tu dis, il n’a aucun scrupule, il me l’a bien démontré. J’en ai profité pour aller me laver les mains. Et en sortant, le fameux partenaire voulait faire la fiesta mais tout le monde était dead et mon ex-loulou a crié (que dis-je, hurlé) à la cantonnade : « Non. Moi, je récupère maman (c’est comme ça qu’il l’appelle) et je vais me coucher. ». Et ben c’est bien.

Bref, ça me fait toujours un peu mal quand je le vois (enfin, les quelques heures après, quand je l’imagine avec sa copine… lui susurrer des « Honey… sugar sugar… »), mais tout va très bien quand je ne le vois pas, donc, good news.

A part ça, tout va très bien, je suis dans un état de zénitude formidable. Je me sens construire tranquillement quelque chose de beau. J’ai passé un petit week-end tout cool à voir une amie, je vais dîner pour la Saint Valentin avec ma meilleure copine (celle avec qui je suis partie à NY. On s’est promis cette fois-ci de la faire plus « Pathé Hénaff – Kronenbourg », histoire de ne pas déraper sur un voyage à Hawaï… au pire on s’en tirera avec un week-end au Zoo de Vincennes, moins cher !!) car son chéri emmène sa fille de neuf ans une semaine en vacances.

Et, le truc bizarre, depuis ce jour où mon ex-qui-marche-sur-la-tête m’a parlé de mon ex le fuyard comme quoi "on s’aime ça se voit comme le nez au milieu de la figure", je n’arrête pas de penser à cet homme qui fut l’homme de ma vie, et qui l’est toujours… Comme dirait Daniel Auteuil à propos de son ex-femme qu’il n’a jamais réussi à oublier, dans Le Placard (très drôle) : « Mon médecin me dit que je fais de l’obsession-compulsive. » Soit. Mais cet homme avec qui j’ai passé 4 ans, que j’ai vu comme l’homme de ma vie, que je n’ai jamais réussi à oublier au bout d’un an et demi, qui m’a demandé en mariage, qui a paniqué, que j’ai envoyé se faire voir, que j’ai demandé en mariage, qui m’a envoyée me faire voir, que je revois encore avec des paillettes pleins les yeux et qui me dit que sa future maison de campagne « si, ça me concerne justement », cet homme, ben je l’aime…

Alors, je vais voir. Peut-être qu’on ne se retrouvera jamais, peut-être que si. Mais je vais juste arrêter de sortir absolument avec n’importe qui, sous prétexte que mon horloge biologique fait tic-tac, parce qu’en attendant, je ne vais pas avec les bons, et ça m’empêche de voir l’essentiel et de consacrer du temps à l’essentiel.

Je vais dîner avec lui la semaine prochaine, et on va y aller vraiment tranquille…

Et toi, comment ça va ? Tu ne me racontes pas grand chose, j’en déduis que ça va au max, cela dit, ça me ferait plaisir que tu me fasses part de tes joies (ou de tes peines, if ever), si le cœur t’en dis bien sûr. Parfois, on a aussi envie de garder les choses pour soi, chacun a son jardin secret qu’il cultive tendrement.

Gros bisous ma belette.

PS. : si j’ai une adresse e-mail, n’hésite pas à m’écrire dessus : ⋯@⋯.com