Comment rompre ?

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Anciens messages (page 44)

Ou les Trois Grâces...

#74 Posté le par DCF__0015

Salut les filles !

Effectivement, je pense qu’on va pouvoir nous appeler les « 3 Mousquetaires », ou même les « Trois Grâces », parce que vu ce qu’on vit et la dignité avec laquelle on arrive encore à en ressortir, honnêtement, il y a de la grâce divine là-dedans

Belette, je vois que ton mec ne t’a donc pas oubliée, bien au contraire, s’il va jusqu’à te suivre et t’attendre en bas de chez ta psy… Ce qui est difficile dans ce genre de situation, c’est de savoir finalement ce que tu veux toi, où tu en es, as-tu envie de le revoir ou non, qu'est-ce que tu attends de cette relation et qu'est-ce que tu peux décemment en espérer et les deux sont-ils raccords, etc etc… Je te trouve très forte de l’avoir esquivé, cela démontre d’une grande confiance en toi. Tu sais que si un jour tu veux le revoir et tu es prête à lui parler, il sera là, où tu le retrouveras, et c’est vrai. En attendant, tu penses à toi, à ton bien, et tu as bien raison.

Kat, pareil, il t’a finalement rappelée, c’est quand même magnifique comme les hommes reviennent toujours

Moi, c’était pareil la semaine dernière. Après quelques jours de séparation, pendant lesquels j’étais restée dans mon coin bien sagement (juste avant mon séminaire), il est revenu… Encore plus mignon, encore plus fort...

Bon, aujourd’hui, je vous avouerais que ça ne va pas fort fort, pour tout dire, je suis perdue, angoissée, désespérée… et c'est peu de l'écrire...
Belette, tu me parlais de l’interview de Sandrine Kimberlain, qui expliquait que les 6 premiers mois de sa relation avaient été extrêmement difficiles, elle était chamboulée, elle ne savait pas où elle en était, où ils en étaient… tu me dis qu’avec mon mec, si on ne s’aimait pas, on n’en serait pas là, et il faudra des tâtonnements, des ajustements… bon Dieu, je ne sais pas si on est en train de tâtonner et d’ajuster, mais c’est pas la joie… C’est bien simple, il s’est évaporé dans la nature (si Paris est ce qu’on peut appeler la nature…)…
On s’est vu dimanche soir et c’était une superbe soirée. On s’est séparés lundi matin pour aller bosser, moi je devais rester les deux premières nuits de la semaine en province. Il m’a appelée lundi soir pendant que je dînais, m’a laissé un message plutôt professionnel que je prends comme un prétexte (pas obligé de m’appeler à 21h30 pour une question professionnelle), mais ce message était effectivment très professionnel dans sa forme, très froid en réalité. Je l’ai rappelé une fois remontée dans ma chambre, discussion sympa, allusion au fait qu’on est ensemble (Sur le ton de la taquinerie : « Profites-en pour faire un gros dodo, comme ça tu auras une mine superbe, et c’est important vu que je dors 2 nuits sur 3 avec toi… » ah ah ah). Mardi, silence radio. Pas de message SMS (alors qu’on s’en laisse quand même souvent). Ca m’a énervée, puis je me suis rendue compte qu’il n’y avait absolument aucune raison que ce soit plus à lui qu’à moi d’envoyer le premier… si on commence comme ça, on rentre dans une spirale infernale… Donc, j’ai envoyé un message sympa dans l’après-midi, auquel il a répondu, etc… Puis il n’a pas répondu à mon dernier message. Je suis rentrée à l’hôtel, je suis allée dîner, et je l’ai appelé, histoire de papoter. Pas là, alors j’ai laissé un message, juste pour faire un coucou, liu dire que j’avais envie de papoter, pas là pas grâve, je lui souhaite bonne nuit et lui fais des mimis. Il m’a laissé un message écrit à 1h du mat : « J’ai eu ton message un peu tard, sorry… Bonne nuit ! ». J’ai eu ce message à mon réveil hier. Et là, le désespoir est monté en moi… Je trouve ce message froid (suis-je parano ?), vu les antécédents de notre relation, je n’ai pas pu m’empêcher de me monter des films (il est en train de se barrer), j’espérais qu’il me laisserait un nouveau message le matin ou même qu’il m’appellerait, rien… D’où amplification du désespoir… Moi, je n’ai pas bougé de la journée, rien envoyé. C’est peut-être idiot, mais j’étais trop flippée, j'étais trop persuadée que c'était l'inverse total de ce qu'il cherchait à me faire comprendre. Finalement, nous somme jeudi midi, et depuis ce message laissé par lui à 1h du matin, le silence est total entre lui et moi… Je suis rentrée hier à Paris, et j’ai passé la soirée chez moi, triste comme une pierre.

J’en ai profité pour lire (relire) « Les hommes viennent de Mars, les femmes viennent de Vénus ». Je me suis dit que dans le fond, les hommes étant comme des élastiques, mon homme est peut-être tout simplement en train de s’éloigner de moi, comme ont besoin de le faire tous les hommes (enfin, une grande partie), quand l’intimité avec leur compagne devient trop intense, pour retrouver leur autonomie, se rassurer sur leur liberté… Cela ne veut pas dire qu’ils n’aiment pas leur compagne, juste qu’ils ont besoin de préserver leur espace de liberté en lui tournant le dos. L’auteur met en garde les femmes qui vivent cela de la tentation de les retenir… il faut les laisser partir, attendre que l’élastique soit tendu au maximum sans interférer dans leur retraite… et, quand l’élastique est tendu au maximum, il se rétracte, et l’homme finit toujours par revenir auprès de sa compagne, avec plus d’intensité à chaque fois, et rassuré en plus sur son autonomie, confiant en l’amour qu’il lui porte, confiant dans le fait que cet amour ne va pas mettre en péril leur autonomie. L’auteur explique d’ailleurs que les hommes opèrent souvent cette retraite quand ils sont amoureux, car ils ont peur avec ce sentiment de perdre leur liberté, ils sont paumés, ils ne savent pas où ça va les mener tant d'amour etc ect… Bref, rien que du très positif finalement… Ca m’a calmée, je me suis dit que finalement, peut-être que mon amour vit cela en ce moment… Suite au débordements de sentiments dont il a fait preuve la semaine dernière, suite à cette soirée de dimanche, suite à mon coup de fil lundi soir, plus celui de mardi soir, il s’est peut-être senti trop impliqué dans une relation intime avec moi qui va trop vite, trop sûrement, et hop ! il se rétracte… pour s’assurer qu’il est toujours libre, libre de ses choix et autonome…
Mais ce n’est peut-être pas ça, j’en sais rien. Moi du coup, je respecte ce que je prends comme un retrait de sa part, mais peut-être attend-il que je l’appelle, peut-être se dit-il que si je ne l’appelle pas, c’est que je m’en fous… et dans ce cas, comme je souhaite respecter à fond ce phénomène d’élastique sans le perturber dans sa retraite (si on les perturbe, ils reviennent encore moins vite, voire jamais, traumatisé d’être « emprisonnés »), on ne va pas aller loin… Bref, j’attends et c’est très très très dur

Je repense alors à la dernière fois où il s’était éloigné, où il m’avait même dit que dans le fond il valait mieux qu’on reste amis… pour venir me rechercher après 3 jours de silence total…
Je pense aussi à ma sœur, qui a vécu cet enfer pendant 6 mois avec l’homme qui est aujourd’hui son mari… Les 6 premiers mois, ils se voyaient en fait quand lui était bien disposé. Parfois, il lui disait « Je t’appelle ce soir », et il n’appelait pas. Elle le rappelait le lendemain, gentiment, et il faisait mine de rien. Combien de fois il a fait des dîners chez lui avec des amis (hommes et femmes) qu’elle connaissait, mais il ne l’invitait pas… Il est parti une fois en vacances avec des amis, et il l’a appelée seulement 3 jours après son retour… Il est allé à une soirée sans elle, alors qu’elle lui avait demandé s’il y allait, s’il pourrait prendre des places pour eux deux, il aait dit « Mmmhhh, oui oui… » et puis finalement, rien n’était venu… et elle l’avait finalement croisé à la soirée, où elle avait fini par aller avec un ami… Puis, un jour, il y a eu un déclic, et il a décidé de lui faire une véritable place… peut-être qu’il avait été mis en confiance, toutes ses « mises à l’épreuve » l’ont rassuré sur le fait qu’être avec elle ne mettait pas obligatoirement en péril sa volonté de liberté et d’autonomie, qu’être avec elle n’était pas nécessairement synonyme d’emprisonnement… et alors, il a accepté de se laisser « emprisonner »… Les hommes sont marrants

Enfin, s’il revient, super… je saurais que cet homme est comme tous les autres, un élastique, et j’apprendrai à y aller mollo dorénavant (oui, je sais Belette, c’est ce que tu me serines depuis des lustres, mais j’ai du mal à me faire violence… je prends tout ce qu’on me donne, et quand je passe une soirée top, j’envisage déjà de passer toutes les autres à venir de la même façon… et si elles ne s'enchaînent pas, je crie au désespoir, à la trahison...)… Mais j’ai tellement peur qu’il ne revienne pas… Qu’il se soit dit que dans le fond, il n’a pas envie de continuer… En fait, j’ai surtout peur qu’il ne revienne pas parce qu’il se dira « Ras le bol de proposer des soirées… J’attends qu’elle m’appelle… Si elle n’appelle pas c’est qu’elle s’en fout, que notre histoire ne rime à rien… », et qu’on tombe dans un trou d’incompréhension et de quiproquos idiots… Mais l’appeler maintenant, s’il est en pleine « retraite », risque de le faire fuir à grandes enjambées… Pas facile facile

Bon, je vais voir, prendre mon mal en patience… après tout, c’est peut-ête une chance énorme qu’il m’offre de ne pas m’engouffrer à corps perdu dans une relation où on va devenir complètement dépendants… Je vais m’occuper de moi, pendant cette trêve… et même si elle doit durer toujours (tout de suite les grands mots), eh, bien, je me serais au moins occupée de moi

Mon meilleur ami me conseille d’attendre. De résister à la tentation de l’appeler. De le laisser venir… S’il tient à moi, il reviendra de toute façon, en conquérant, il faut que je me laisse séduire et conquérir jsutement, plutôt que de m'imposer, je ne dois pas le poursuivre… Je n’en sais rien dans le fond


salut fière guerrière!

#73 Posté le par DCF__9146
assumer c'est le contraire de l'enfance!je me trompe? le débat serait: est ce que l'on laisse une part d'enfance aux enfants d'aujourd'hui, quand on voit ce qu'on leur demande d'assumer à notre place!
Coelho je n'ai pas encore réussi à le lire, je recule à chaque fois! mais j'ai lu la lettre au Gréco de Kazantzaki, ça aide aussi...
Suite de la saga (bonne image Onyx, je suis née au pays des drakkars!)
ce matin j'avais donc RV chez ma psy une demi heure plus tard que d'ordinaire...En plus il y avait le marché et un bel embouteillage! Au troisième tour de la place (je cherchais où me garer) je l'ai vu, il guettait vers l'immeuble d'où j'étais sensée sortir.
Mon état d'esprit était que je n'avais plus envie de lui parler, sa silhouette m'émeut encore mais elle m'agace aussi...Il se tenait là, rigide, muré dans ses certitudes....
je me suis garée et j'ai réussi à entrer dans l'immeuble quand il a tourné le dos. je trouvais ça ridicule et pathétique mais nécessaire... la séance s'est bien passée, je n'ai pas parlé que de ça, juste de mon acte de la semaine dernière et de ma digité retrouvée et puis aussi du fait que certaines amies mariées en viennent à envier ma liberté...mais que tout à un prix à payer.
mon bonhomme paye le prix et en souffre (le répondeur était saturé, là ça c'est calmé, soit elle est chez lui, soit il s'est fait une raison...les deux peut etre, j'espère) j'en paie le prix: une certaine solitude mme si j'ai des proches charmants et attentionnés. la roue tournera, je le sais, en attendant "j'assois" ma vie, littéralement, parce qu'après tout c'est le meilleur moment pour le faire (les maris de mes copines qui essaient de faire de mme grincent et tiraillent, pour certaines ça passera, pour d'autres ça cassera...)Et pour moi? je verrai bien!
En attendant j'ai le dos perclus de douleurs, normal "j'en ai plein le dos!" faut bien que ça passe quelque part! Et m....y'a pas de mec pour me masser le dos! Vite un bain chaud!
bises à toutes les deux, on va finir par nous appeler "les trois mousquetaires"!