Je ne sais pas s’il savait que tu étais à l’hôtel à Rouen ! Au fait pas terrible pour des débuts douloureux dans une histoire d’amour ma ville natale ! En plus je suis sûre qu’il pleut comme 360 jours par an ! ! ! je sais tu n’aimes pas le shopping mais si tu veux je peux te donner des adresses sympas pour te remonter le moral…J’y vais régulièrement…
Oui, je me demande s’il savait vraiment que tu étais à l’hôtel, monsieur est surbooké et égocentrique, pas sûre qu’il se rappelle des détails de ton emploi du temps ! Et puis qu’est ce qui te fait penser qu' « anyone » ça peut être quelqu’un d’autre que toi ? C’était un mail à plusieurs personnes ? là ça serait gonflé mais j’en doute…
J’ai du mal moi aussi à voir clair dans cette histoire, au bout d’un moment, je ne sais plus ce que tu veux vraiment et encore moins ce qu’il veut. Et si tu essayais un exercice de style ? M’écrire pour me dire ce que tu attends vraiment de lui, ce qui te convient, ce qui ne te convient pas…Ou t ‘écrire à toi-même si tu préfères… c’est quelque chose qui me sert énormément pour démêler mon histoire, par exemple hier soir c’était flagrant que ta question «pourquoi tu ne veux pas lui répondre » m’a fait avancer, m’a aidée à formuler tout ce que je ressentais vaguement sans vraiment me l’expliquer. Grâce à ça, j’ai quitté le domaine de l’impulsion pour l’action conscientisée !
Une fois ce travail fait, viendra peut être le moment du dialogue, car là, vous jouez vraiment au chat et à la souris !
Ma petite Onyx, tu as quand même piètre opinion de toi, pourquoi devrait-il continuer avec toi ce qu’il a commencé avec ses ex ? Toi c’est toi, et les autres sont les autres ! Sans compter que tu lui laisse peu de chances d’avoir pu avancer dans la vie, s’il n’a toujours rien compris ! (Remarque y’en a qui mettent du temps à avancer, effectivement) mais faut il que tu partes battue d’avance ?
On en revient à ton soucis : Qu’est ce que tu attends de lui ?
A demain, j’espère, demain est le jour de tous les dangers puisque je vais chez ma psy ! Une personne que je connais m’a dit aujourd’hui avoir vu mon ex traîner en vélo près de chez moi, le sport a bon dos ! ! !Moi aussi cette histoire me mine, je voudrais faire mon deuil et passer à autre chose. Je ne peux vivre éternellement en étant «l’ex de… »
Allez Qi gong ce soir, faut faire circuler l’énergie ! ! !
Bisous
belette
C'est fait de tous petits riens...
Ma chère Belette,
Bon, je vois qu’on attaque toutes les deux une phase d’immobilisme, ou plutôt d’observation… On se met en observation, comme pour mieux voir évoluer nos sentiments au fil des jours… on verra après…
J’avais décidé de ne plus me prendre la tête mais comme je l’avais prévu, c’est pas si facile
Suite à cette soirée glauque de dimanche, j’avais adopté une position de repli. Je me disais que je ne le rappellerai pas, ça non, à lui de venir me rechercher… mais toute la question est de savoir comment. Comment je suis prête à accepter qu’il vienne me rechercher… à quel moement j’estime que là,il est vraiment venu me rechercher ? ? usqu'où ne pas aller trop loin ? Et ça, je n’ai pas trouvé la solution, je devrais d’ailleurs éviter de lancer des plans sur la comète, parce que les choses ne se passent jamais comme on veut
Hier soir, je suis rentrée à mon hôtel (je passe les deux premières nuits de la semaine à l’hôtel, sur le lieu de ma mission, ce depuis la semaine dernière). Et là, j’ai reçu un message écrit de mon amant : « Ce soir : pates fitness, film, et dodo à 22h30. Anyone ? ». J’ai d’abord été ravie qu’il m’envoie un message, mais mon ravissement a duré exactement 2 secondes. Tout de suite, je suis retombée sur terre, et deux mots me venaient à l’esprit : muflerie et perfidie. Cette façon de me proposer de venir sans trop se mouiller, genre je lance un appel d’offres à toutes les filles de Paris (Anyone ? ?). Mais surtout, surtout… il savait que je n’étais pas là, que j’étais à l’hôtel à Rouen, ou au moins, il pouvait fortement s’en douter, il y avait disons une forte présomption (la semaine précédente, j’y avais passé le lundi soir et le mardi soir, et il sait que je vais y passer deux nuits par semaine… Et un collègue m’avait appelée du bureau la journée, et m’avait demandé si je restais dormir à Rouen ce soir, et je sais que mon amant était à deux mètres de lui…). Bref, je veux bien encore lui accorder le bénéfice du doute, mais c’est encore une fois un peu facile, un peu fort. Ces derniers temps, il ne m’invite qu’à des moments où je ne pourrai pas venir (à 1h30 du matin, quand il y a toutes les chances que je dorme, alors qu’il aurait pu m’inviter pour dîner dès 21h, le lundi soir alors qu’il se doute que je risque être à Rouen, comme la semaine précédente, alors qu’il aurait pu m’inviter vendredi soir –c’est moi qui l’ai fait du coup- ou dimanche soir…). Je veux bien qu’il ait peur de moi, mais faut quand même pas pousser mémé dans les orties
Bref, j’ai trouvé qu’il se foutait quand même bien de ma gueule, et surtout, je ne comprends toujours pas trop à quel jeu il joue. Il m’invite, mais à des moments où il est sûr que je ne viendrai pas. Dans quel but ? Dans le but de me faire croire qu’il est toujours là, qu’il a envie de me voir. Mais à quoi bon me faire croire ça ? L’idée de me voir lui plait, ou plutôt, l’idée de couper tous les ponts, d’assumer le fait qu’il ne veut plus me voir l’horrifie. Mais il n’a pas envie de me voir. Alors il ménage la chèvre et le chou, en lançant de fausses invitations, pour garder bonne conscience. Ca m’a dégoûtée.
Déjà que je me disais qu’il fallait que je prenne les jambes à mon cou, là, ça m’a encore plus encouragée à le faire. Alors, je n’ai pas répondu à son message. Et je me suis dit que je n’y répondrai jamais. Puis, j’ai eu un moment de doute, je me suis dit qu’il ne savait peut-être pas dans le fond que je n’étais pas là (bon Dieu, il faudrait que j’arrête de l’aider…)… que ce n’était donc pas cool de faire la morte absolue… là, je mettais un terme moi-même à la relation… Il a renvoyé encore deux messages (Tu boudes ? Tu es morte ?)… J’ai encore laissé passer du temps. Et à minuit, j’ai répondu, à son message « T’es morte ? » : « Appelle-ça comme ça si tu veux, mais je dirais plus simplement que je suis à Rouen… ». Histoire de ne pas être méchante, mais histoire de lui rafraîchir un peu la mémoire.
Il dormait et il m’a envoyé un message ce matin à 5h45 (il se levait tôt pour prendre l’avion) : « Tu préfères le 6h30 pour Marseille ? ! ».
Il n’a pas compris le sens de mon message manifestement, il a du penser que je me plaignais d’être à Rouen ou je ne sais quoi. Mais c’est quand même assez fort de se faire engueuler dès le réveil ! ! Et là où c’est grâve, c’est que, j’ai lu le message, et j’ai pleuré, comme une idiote, dans ma chambre d’hôtel, ce matin…
Marre de ne rien comprendre, marre de ce mec qui joue, en m’évitant/m’ignorant quand je suis là, en m’invitant quand je ne suis pas là, en m’envoyant des messages pour me faire sortir de ma cachette et en me tapant sur la gueule ou en me tournant le dos une fois que je suis sortie…
Je n’ai pas répondu, je suis partie bosser, énervée, choquée même.
Il m’a envoyé un message encore à 9h, assez gentil celui-là finalement, mais pas de quoi sauter en l’air. J’ai répondu un message léger, plein d'humour et aérien et puis j’ai ma conscience pour moi maintenant.
Depuis, il n’a pas répondu. Comme quoi, il joue vraiment à tester son pouvoir. Il est vraiment rentré dans un mode : dès qu’elle s’éloigne, je la ramène avec ma papatte, et une fois que je l’ai à nouveau sous les yeux, je lui tape dessus ou je l’ignore. Il ne va pas répondre, jusqu’au moment où il va s’inquiéter, se demander où je suis partie, si je vais revenir, s’il a toujours la main-mise et le contrôle sur moi. Alors, il va renvoyer un message. Deux, trois au besoin, si je ne réponds pas… Et dès que j’aurais répondu, il va de nouveau m’ignorer ou jouer un jeu de dupe… Et c'est reparti pour un tour...
Alors il faut que je résiste. Là, je sais que je peux le faire parce que j’ai été suffisamment gentille pour qu’il n’y ait plus d’ambiguïté sur sa mauvaise volonté. Il faut que je trouve la force de ne pas répondre à son prochain coup de griffe, que je sorte de son scope afin qu’il mette en œuvre d’autres moyens pour me retrouver… Mais c’est dur d’en arriver là, tellement triste… et puis surtout, je me dis que si on en arrive là, c’est pas bon de toute façon… Je me dit que si on en arrive là, c’est le début de la fin… quoique… ça le fera peut-être réagir, lui qui doit être si certain que je suis là, bien docile, toujours là… Il faut que je lui fasse peur, que je lui montre que non, je ne suis pas acquise, que je peux disparaître. Ce qui me fait chier, c’est que j’aurais préféré lui expliquer clairement les choses, plutôt que de me volatiliser… Des fois, j’en viens à espérer qu’il m’envoie un message indubitablement méchant, pour que les raisons de mon mutisme soient évidentes. Mais il est bien trop malin pour ça… Il noie le poisson, histoire de me laisser porter l’initiative et la responsabilité de la débandade.
A me lire, je me demande encore pourquoi je me questionne tant sur ma façon de m’éclipser… Ca me paraît soudain très clair qu’il existe deux alternatives : 1. Je l’appelle pour lui faire part de ma façon de voir les choses et lui demander d’arrêter de jouer un jeu de dupes àla con et qu'il ne berne personne, et il va me dire, que bon, ok, on arrête tout, il faut qu’il soit honnête après tout, mais il n’osait pas me le dire en face, patata, gnagnagna… (et puis il me gardait au chaud, sait-on jamais, pour les longues soirées d’hiver…) ou 2. Je disparais dans la nature, il va donner qqs coups de griffes pour s’assurer de son pouvoir (même s’il n’en fera rien, juste pour s’assurer que je suis toujours là), puis voyant que manifestement j’ai disparu, il va s’en contenter ou bien il va flipper ou bien il ne va rien comprendre ou bien il va se recroqueviller comme les escargots
Mais il n'y a pas de troisième alternative, qui serait d'espérer qu'en envoyant des messages agréables, en contourant l'obstacle, la situation va se renverser comme par magie et on va se retrouver pour une bonne soirée mercredi, comme si tous ses échanges de messages qui me font tant souffrir n'étaient qu'un détail...
Le tout est que je réussisse à résister… Je vais « bailloner » mon téléphone
Enfin voilà. J’en suis à la même conclusion que toi. Je l’adore, mais il ne m’offre pas vraiment d’autre possibilité que de couper les ponts, et ça m’énerve encore plus, parce que c’était quasi-écrit… Ce mec est comme ça, il a toujours été comme ça, à forcer ses copines à se barrer, puisqu’il bloque toutes les autres issues, l'air de ne pas y toucher… puisqu’il sape consciencieusement tout espoir de relation heureuse…
Je crois qu’il faut vraiment que je coupe les ponts, non pas dans l’espoir qu’il revienne et qu’il réagisse, mais d’abord parce que la relation, telle qu’elle est là, est une relation malade, aussi. Il reviendra peut-être, avec, il le faut dans ce cas-là, un « plan d’action » un peu plus solide qu’un jeu de chat et de souris qui ne rime à rien…
J’ai encore parfois ce doute qu’il m’évite, prend ses distances et est un peu agressif parce qu’il n’est pas en confiance, parce qu’il a peur de se faire jeter encore une fois (inconscient que si les filles finissent par le jeter, c'est de sa faute...), et qu’il espère de ma part que je le rassure au contraire, au lieu de partir et d’être distante… mais je ne sais tellement pas… Non, non, je ne crois pas...
Bon je vais encore réfléchir un peu, quand j’aurai le temps…
